D'un autre côté, si les anti-OGM ne venaient pas détruire les champs des agriculteurs, ils ne risqueraient pas de se prendre des chiens et des coups de bâtons dans la figure.
Certes, la réponse des agriculteurs et de la gendarmerie est peut-être dans certains cas disproportionnées mais il ne faut pas inverser le problème.
Ce sont ceux qui détruisent les champs qui se mettent hors la loi et vont au devant des problèmes, ce ne sont pas les agriculteurs et les policiers qui tapent sur les personnes se promenant dans le coin.
Donc bon, le débat à ce niveau-là, n'a pas de raison d'être.
Aizen a écrit :Ensuite, pour être sûr des résultats... il faut faire des expériences approfondies... alors pourquoi leur couper leur financement ? Craint on à ce point les résultats ? Tant qu'un doute subsiste peut-on se permettre de mettre en danger la vie de milliards de personnes =) ?
A ce niveau-là, je suis tout à fait d'accord avec toi. Il faut des recherches approfondies et il ne faut pas laisser passer les OGM tant que l'on est pas certain de leur innocuité.
Ce que je diabolise, c'est cette tendance à tout de suite dire : « les OGM, c'est mal, c'est pas naturel. »
Il n'y a pas grand chose de naturel dans les carottes orange et droite (je me répète je sais.) C'est juste pour plaire au consommateur.
Pour le moment, on ne sait pas. Tout ce qu'on a vu sur le reportage, c'est en tout et pour tout, deux expériences négatives.
J'imagine (et je dis bien, imaginer. C'est donc un avis) qu'il y a également un tas d'expérience qui ont donné des résultats positifs.
C'est en ça que le reportage prend position.
Mais il est évident que je n'encourage pas les cas de figures comme ceux présenté par le reportage, où il y a un doute.
Le problème, c'est que les gens ne vont se souvenir que de ce cas de figure de là et pas des autres.
Enfin, qui vivra verra.