Je commence ce post avec trois très jolis petits smileys :

adressé à la totalité des habitués du forum qui n'ont pas daigné poster le moindre mot sur ce topic.
Tegami Bachi est, sans le moindre doute, la révélation manga de l'année et celle des années à venir.
Mais commençons par le commencement.
Tout d'abord, sans lire la moindre phrase du synopsis, on se dit : Oh putain, c'est beau. Car oui, Asada Hiroyuki, non content de nous pondre une petite bombe scénaristique, n'a pas oublié comment tenir un crayon.
La couleur prédominante de la série est sans le moindre doute le noir. L'histoire se passe dans une monde sans cesse plongé dans la nuit, avec pour seul lumière, un gigantesque soleil artificiel situé au dessus de la ville la plus importante, à savoir, Akatsuki.
Par conséquent, les noirs sont omniprésents, toujours en fond, contrebalancé par la blanc des personnages.
À cela s'ajoute une autre source d'émerveillement pour moi, le cuir (je vous vois venir de très très loin.) et plus généralement, les vêtements.
Les Letter-Bee portent tous un costume officiel qui est composé par un manteau en cuir (ou quelque chose d'un aspect similaire, du moins graphiquement) avec un chapeau lui aussi en cuir.
Et bien, c'est simple, j'adore la façon dont il dessine ces deux vêtements, d'un noir profond bardé de reflets.
Attention, ce n'est pas non plus exceptionnel mais j'adore le coup de crayon, la façon dont il mélange le blanc et le noir et je trouve que ça donne un style du plus belle effet.
Une image pour illustrer mes propos :
À cela s'ajoute des décors très typés occidentaux, très bien dessiné. On se croirait dans une europe du 19e, par encore passé à l'âge industriel, avec toutes ses rues pavées ou bien tous ses lampadaires, à cela s'ajoute l'obscurité toujours présente et l'auteur achève de poser une atmosphère franchement génial, quasiment onirique.
Le character-design est d'excellente qualité, avec des personnages bien différenciable et avec un charisme indéniable. On peut citer, à titre d'exemple, Gauche Suede, le Directeur, Aria (

Elle est belle.

Juste Belle

) etc...
Et puis, y'a Lag Seeing, probablement le seul et unique crybaby qui n'est pas lassant mais en devient attachant.
Bon, je vois que je vous ait appâté donc je me permet de fixer un peu le scénario.
Nous sommes donc dans un monde qui est plongé dans une nuit sans fin. La seule et unique source de lumière est un soleil artificiel situé au dessus de la "capital," Akatsuki (littéralement, le point du jour). Cependant, rare sont ceux qui peuvent accéder à Akatsuki et il faut avoir beaucoup d'argent ou une autorisation spéciale.
Un homme veut absolument y accéder et cet homme, c'est Gauche Suède.
Gauche est un Letter-Bee dont le rôle est de livrer tout et n'importe quoi dans des délais record. Une poste à la française quoi (humour, toussa). Non content de vouloir accéder à cette ville, il veut également devenir Head-Bee, chef de tous les Letter Bee. Les raisons de sa motivation seront assez rapidement explicité mais je n'en dis pas plus.
Sa mission consistera cette fois à livrer Lag Seeing d'un point A à un point B.
En réalité, bien que l'histoire débute avec Gauche, le véritable héros est Lag Seeing qui, après sa rencontre avec Gauche, décidera de devenir Letter Bee.
Ainsi, on suivra Lag Seeing dans sa quête pour devenir Letter-Bee et pouvoir rejoindre son modèle, Gauche Suède.
II faut savoir que chaque Letter Bee est accompagné d'un Dingo (pas lui =>

), un partenaire animalier censé les accompagner et les protéger.
Le dingo de Lag, quant à lui, sera assez original...
De plus, chaque Bee est équipé d'une arme associant un pistolet classique et un morceau d'ambre. Les balles tirés par ces armes sont assez original car il s'agit de fragment de "coeur," au sens philosophique du terme.
Chaque arme a sa caractéristique, en fonction de l'ambre et de l'utilisateur. La particularité de Lag est de tirer des balles qui peuvent dévoiler le "coeur" présent dans les lettres (en réalité, cela dévoile une partie du passé de l'auteur, ou bien ces véritables intentions ou ce qu'il n'a pas voulu dire etc...) .
Cette arme est la seule qui soit efficace contre les Gaishu (ou une terme vaguement approchant), des insectes géants doté d'une carapace extrêmement résistante sauf en un point.
Cependant, gare à une utilisation trop intensive car on risquerait d'y perdre son coeur.
Bon, si vous ne vous jetez par sur ce manga, dont on est au chapitre 18 (tous traduit en anglais, 11 en français sur
Kaerizaki) franchement, je ne sais pas quoi faire pour vous.
Ce manga est d'une beauté graphique ahurissante, avec une atmosphère qui vous chope par les tripes pour ne pas vous lacher (le chapitre 16 et 17 sont tout bonnement hallucinant), avec des personnages charismatiques et attachant, et qui donne toutes ses lettres de noblesse au genre si vaste qu'est le shonen, et bien franchement, vous feriez mieux de vous pendre. De toute façon, votre vie ne servira à rien.
(Franchement, j'adore ce manga. Et puis, il y a une part d'affectif que je m'explique pas, qui tourne autours du terme "coeur")