Avis globale : Efficace
SPOIL
Dés le début l'ambiance est mise en place, on accompagne une jeune journaliste, caméra HD en main, un soir de tournage pour le compte d'une émission "pendant que vous dormez" (le titre de l'année...).
Cette mise en place du contexte "pompier" certes un peu lourd (mais important), permait d'installer entre nous et les personnages, un lien, une connectivité, mais aussi, dans un "l'apse de temps" limité, la seule explication de la vie de certain rôle du film.
REC ne ce borne pas à nous dévoiler à la chaîne la vie de chaque personnage, mais prend le parti prix, de ne dévoilé que l'instant présent.
Comme dans chaque œuvre, certains acteurs sur jouent et d'autres se fondent littéralement dans leur rôle. On sent que les deux réalisateurs souhaitent éperdument en arriver au vif du sujet mais canalisent leurs « ardeurs » pour nous réaliser tout de même un contexte.
L'élément difficile, et on sent tout du long que Paco Plaza et Jaume Balaguero on tenté de crédibilisé cela, reste l'explication du caméraman qui tourne sans interruption, on passe de différente explication, comme "l'émission", les autorisations face à un flic réfractaire (pas très original par contre, mais ça marche), le caméraman qui aide le pompier dans l'escalier, la caméra par terre cadrant des pieds ou encore interrompus, rembobiner etc... Ou encore pour la lumière et paf', le faite de suivre cette "épreuve" de cette manière, devient "quasi" crédible, certes "gros", mais on ce laisse petit à petit prendre au jeu, on oublie, grâce à ces différentes petites astuces que la plupart des autres films du même genre n'ont pas pris, eux, le temps de mettre en place.
Les personnages sont + ou - approfondis mais cela rajoute à l'atmosphère et au réalisme. La caméra ne s'attarde pas sur chaque personne, elle réalise un plan large, et cadre dans le vague, certains personnages sont donc complètement absents comme le mari de la famille chinoise, qui à certes une petite réplique sympathique envers sa femme...mais ne fait pas réellement partie de l'intrigue, plus papier/peint, cela n'altère en rien la réussite du film cependant.
L’immeuble en pleine ville, anodin, ou encore cette astuce pour évité que les personnages ne sortent du contexte, genre l'épidémie mise en quarantaine, la mise en place du mystère, du subjectif, fruit d'une autre intrigue possible (pourquoi "Quarantaine" ne s'est pas basé sur un "oeil" extérieur au bâtiment alalala bande de nazz). La tension grimpe lorsque le scientifique entre en jeu, l'intrigue augmente du coté 28, et le rythme décuple. La mise en place est tout de même longuoureuse, par moment, entre l'arrivée dans le bâtiment et le scientifique, on sent un petit relâchement, des deux réalisateurs vers un film post Shyamalan. Et paff la chute, franchement impressionnante du pompier.
Une petite scène de zigouille de la "grosse vache en rute" et paff, le rythme stagne, comme content de son effort, lol... mais ce relâchement visuel s’explique, je pense, par le faite que les deux réalisateurs souhaite aussi utiliser le décor comme vecteur d’angoisse pour faire monter la pression. Le sur sottement de la journaliste devant le défoncement de la porte de l’appart’ et très crédible, est cela est du, à une seule chose, les acteurs ne sont pas au courant de la plupart des scènes et « vives » ce que l’on voit à l’écran. Bourrin, Paco Plaza et Jaume Balaguero souhaitent faire visuellement torturé nos mirettes, déstabilisées et ça marche. Le spectateur et constamment sur le qui-vive, dans l’attente de LA scène et quant elle arrive, elle fait vraiment mal.
OK, le réalisme des maquillage, est du, au faite que l’on voit quasiment quedale, dans l’action, mais dans les gros plans, le travail sur les textures est assez poussé.
Je regrette peut-être un petit plan de la cornée infectée virant au rouge sang, la pupille dilatée, mais on ce contentera d’une bonne énergie des acteurs zombie, et de bons plans séquences comme celui de la gamine immobile. Un petit hic, au niveau des disparitions au conteur, mais en même temps, on fait le ménage pour ce centrer sur l’intéressant et pas tomber dans le slasheur. REC, fait preuve d’une réelle habileté minimaliste. Le frisson est présentent (même si personnellement je regrette un zeste de peur en plus) on passe outre le bon sentiment et tout sacrifice, tout en minimisant l’héroïsme et les gueulantes féminines inappropriée et insupportable. Certes le contenu n’est pas révolutionnaire, loin de là, mais la « mise en boite », le style est hallucinant. L’intro est barbante, mais le final est absolument tonitruant. Hard core, ce finale (et que jte défonce la tête à coup de masse), est une véritable bouffée d’adrénaline, qui voit son apogée dans la séquence de l’appartement.
On superpose les explications à l’intrigue de l’infection, on cadre au plus séré pour accentuer la proximité avec le stresse du personnage. Visuellement superbe, la lumière de la caméra qui éclaire partiellement un environnement hostile, malsain, un monticule de photos, coupures de presse, d’outils etc.… des documents sur la possessions, le Vatican etc.… pourquoi pas. Jusqu’à la séquence qui deviendra une référence, du genre, la mise en infrarouge et tout ce qui s’ensuit. On oublie toute possible ressemblance quasi copier/coller à son confrère « blair… » bien sur ^^ .
Cette séquence rare, d’une maîtrise parfaite et d’une intensité qui banalise radicalement toutes tentatives infrarouges, ultérieur dans la même catégorie, bref, j’ai carrément kiffé grave ma race. La peur vient du faite que l’on visualise, furtivement, une putain de silhouette chelou et paff’, noir, ou est ‘elle ? que faite elle ? On reste sur la fille en perdant la créature du cadre, bref, le stresse monte.
REC est une œuvre aboutie, originale, fruit d’un tripe entre deux potes, un tripe sans prétention mais avec une réelle ambition. Certes pas la machine terrifiante que j’attendais, mais un film intéressant (si on adhère au style) et pas con.