C'est Amano Toshitaka qui faisait les dessins des romans, je vous en met un rien que parce que c'est joli.


Et l'anime inspiré de ces dessins:

Fastfowards à 2013, une nouvelle série de manga apparaît dans le mensuel Shonen Magasin Special de Kodansha, Arakawa Hiromu assure les dessins. Tanaka est toujours au scénario. Pourquoi une nouvelles série, après les romans, la série télé, le premier manga? Aucune idée. Pourquoi le changement de maison d'édition? Toujours aucune idée. Pourquoi Arakawa? Aucune idée non plus.



Ok, je lis l'entrevue du premier tome, il semble que Arakawa est fan de la série de roman et que l'info se soit rendu jusqu'à Tanaka, lui-même fan de Hagaren et qu'il cherchait justement un mangaka pour l'adaptation de Arslan Senki. De fil en aiguille, les choses se sont mises en place pour aboutir au présent projet.
Donc, Arslan Senki, The Heroic Legend of Arslan, se déroule dans la Perse pré-islamique où des combats sporadiques avec l'empire de Rome chrétien causent des frictions (dans l'entrevue du premier tome, Arakawa dit qu'on est dans la Perse des Sassanides, quelque part entre 226 et 651 AD). Le roi de Perse, Andragoras, a très bonne réputation comme général alors qu'il tient leurs ennemis, les Lusitaniens, dans leurs frontières. Le protagoniste est son fils, le prince Arslan, qui tient plutôt de sa mère.


Sans vous dévoiler trop d'éléments de l'intrigue, je dirais que cette oeuvre m'a rappeler celui de Jûshin Enbu, ça parraît que Arakawa est pas maîtresse du récit, même si on sent son humour ici et là. Les enchaînements entre les scènes et les événements sont archi-convenus et les personnages très typés, pour ne pas dire clichés.
