enfin de toute facon nous ne somme pas d'accor, nous avons tout les deux un point de vu different sur la chose

moi je ne pense pas que c'est un gros problemme pour l'avenir, mais bon peut etre que j'ai tor, ou pas

Modérateur : Ero-modos
Heu... ça fait très très très longtemps qu'on en parle (certains à l'époque disaient qu'on aurait plus de pétrole avant l'an 2000 ou 2010 je sais plus - belle connerie d'ailleurs).Hyourinmaru a écrit :Malheuresement non. En France, il n'y a guère que les Verts qui s'affolent. Preuve de la non-prise de conscience générale : vous aviez entendu parler du pic pétrolier et de la déplétion du pétrole avant ce topic ?
Et l'auteur continue de facon très interessante à expliquer plein de choses.En 1970, les réserves de pétrole, publiées par les compagnies pétrolières, permettaient de couvrir 30 ans de consommation, laquelle était de l'ordre de 2,4 milliards de tonnes par an. Ces réserves se montaient donc à environ 72 milliards de tonnes de pétrole cette année-là.
En 2000, après avoir consommé du pétrole pendant 30 ans, pour environ 90 milliards de tonnes, soit plus que les réserves connues en 1970, nous disposons de 140 milliards de tonnes environ de réserves, sans compter ce que l'on appelle les réserves de pétrole "non conventionnel" qui viennent s'y rajouter, et dont l'estimation du potentiel est tout sauf simple
Le forum d'Oléocène est assez instructifFaisons confiance à la technologie pour résoudres les problèmes de la technologie (Doctrine US et également de Jean XXIII - il ne s'en remettait pas qu'à Dieu !)
En gros : il y a les réserves connues de pétrole, les réserves qu'on suppose être réelles selon des indices scientifiques, et les réserves à propos desquelles on n'a aucune idée (!).
Différentes sortes de réserves. Les réserves publiées par les opérateurs pétroliers aux USA correspondent à la seule première ligne (les réserves prouvées), mais ailleurs dans le monde la notion de "réserve", sans autre précision, signifie généralement l'addition de 100% des réserves prouvées, de 50% des réserves probables, et de 25% des réserves possibles.
Ces deux dernières classes de réserves correspondent soit à du pétrole dont la découverte n'a pas encore eu lieu, mais qui est considérée comme plus ou moins probable, soit à du pétrole déjà découvert mais non encore mis en exploitation, soit à des réévaluations "déjà prévues mais futures" du potentiel de réservoirs déjà découverts, parce que les technologies vont s'améliorerou la taille du gisement va être revue à la hausse.
Notons aussi que les réserves dépendent de manière cruciale du taux de récupération, c'est-à-dire du rapport entre le pétrole présent dans le réservoir au début de l'exploitation (qui peut ne jamais être connu avec précision ! ), et la partie qu'il sera possible de remonter du début à la fin de l'exploitation.
Tout ça pour dire qu'il faut ABSOLUMENT se méfier des chiffres communiqués par les états et les grandes firmes pétrolières. Ils sont souvent falsifiés. Je sais, ça fait très 'théorie du complot', mais malheuresement je pense que c'est la réalité.Des réserves "prouvées" bien subjectives
L’Aspo pointe du doigt des biais et des tricheries systématiques dans la mesure, le report et l’agrégation des réserves des champs pétrolifères de la planète.
Le docteur Colin Campbell est le fondateur de l’Aspo. Après avoir soutenu sa thèse à Oxford en 1957, cet Anglais a passé près de 40 ans dans l’exploration et l’évaluation de champs pétroliers. Il dit : "La mesure de ce que contient un champ pétrolier est toujours en partie subjective. C’est un simple pari de géologue." L’expert anglais ajoute : "Pour parler de ce qui reste dans un champ en exploitation, on utilise l’expression "réserves prouvées" qui ne correspond en fait qu’à un calcul de probabilité dont les critères varient selon que l’on travaille pour les Etats-Unis, la France ou la Russie."
Les chiffres officiels sur les réserves "restant à découvrir" sont exprimés à travers trois valeurs différentes, appelées F95, F50 et F5. La première indique la quantité de pétrole disponible avec une probabilité de 95 %, la seconde avec une probabilité de 50 %, la troisième avec 5 %. Pour l’Algérie, les données de référence publiées par l’organisme officiel américain USGS (United States geological survey) indiquent que ce pays a :
- 95 % de chances de découvrir encore 1,7 milliard de barils de pétrole conventionnel ;
- 50 % de chances de découvrir 6,9 milliards de barrils ;
- 5 % de chances d’en découvrir 16,3 milliards.
Or dans les rapports sur lesquels s’appuient les gouvernements, les banques ou les actionnaires, on ne retient en général qu’une valeur médiane, appelée ("Mean"), entre les trois niveaux de probabilité. Pour l’Algérie, cela donne 7,7 milliards de barils. Peu importe qu’un rapport de presque 1 à 10 sépare F95 et F5. Et que le chiffre finalement retenu ait moins d’une chance sur deux de chances d’être atteint !
Pyjama = Enfin, la fin du pétrole n'est quand même pas synonyme de fin du monde.Sous la pression financière
Si les pays producteurs exagèrent leurs ressources, c’est aussi parce qu’elles permettent d’obtenir plus facilement des prêts bancaires. Jean Laherrère commente : "Les chiffres officiels des réserves pétrolières, sont loin d’être des données purement scientifiques. C’est le reflet d’un patrimoine financier que les Etats valorisent ou déprécient selon leur intérêt du moment."
Pour l’Aspo, l’ensemble de ces sources d’exagérations contribuent à faire croire que le peak oil, et la flambée qu’il entraînera sur les prix, n’arrivera pas avant après-demain. La réalité pourrait être tout autre : "Compte tenu de l’opacité des données, il se peut très bien que le pic soit déjà derrière nous", prévient Colin Campbell.
L’expert fondateur de l’Aspo a publié un article dans lequel il estime à 1750 milliards de barils les réserves totales de pétrole conventionnel (déjà découvertes + probables). Côté USGS, le chiffre officiel est de 3000 milliards de barils, soit 1,7 fois plus.
Global VoicesRidicule-Dandy a écrit :Car sache le sans Mozart il n’y aurait pas eu les Beatles
Bah, ce n’est pas lié au réserve ce problème. La croissance économique mondiale est très soutenue. La demande est supérieure à l’offre car les producteurs de pétrole (OPEP et les autres) n’ont pas investi suffisamment ou régule volontairement la production.pyjama a écrit : Tout ca pour dire que plus le pétrole est cher, plus les réserves sont importantes. C'est un peu paradoxal, mais bon...
La « crise progressive » fait plus de dégats qu’une crise franche. -_- .pyjama a écrit : Mais je pense que "la crise" sera plus progressive que ça.
Global VoicesRidicule-Dandy a écrit :Car sache le sans Mozart il n’y aurait pas eu les Beatles