Citation:
moi ce que je trouve réellement interessant dans cette oeuvre
et là je parle graphiquement
c'est ( on le remarque très bien tome 14 aussi !) cette présence qui modifie l'environnement
d'habitude dans une oeuvre il y a le corps puis un trait noir autour du corps, et pour finir le décor
ben là...
pas du tout, nous avons bien le corps, le trait noir mais ensuite une sorte de "surface floue" autour du corps puis pour finir le décor
ma perception sur le coup est étrange mais interessante
on peut toujours dire que Miura ne sait pas dessiner, ce qui serait assez osé, mais ça fait 14 tomes que ça dure...
Euh, tu peux nous montrer une image avec ce que tu dis là? Parce que ce truc, je l'ai jamais calculé. En même temps, j'y connais rien en graphisme et tout.
Puis, je l'ai déjà dit dans un post relativement récent je crois, j'aime beaucoup les dessins de cette BD de façon presque générale, sauf quand l'auteur dessine Puck en comique ou Guts facon "je suis grave enervé"
Mais je crois pas qu'on puisse dire que "Miura ne sait pas dessiner"...
--- ça me rappelle la manière de faire de "Matisse" le pote de Picasso
( bon, comparons ce qui peut etre comparable !
je ne cherche pas à comparer "Matisse" à Miura mais un critère quasi-
identique!)
ou le corps modifiait l'environnement, pour faire simple
on pourrait dire que "Matisse", durant sa pèriode fauve,
pour aller à l'encontre du classicisme de la peinture,
il colorisait de la meme couleur que le corps ce qui était tout autour
du fameux trait noir
alors dans "berserk" c'est plutot une transition vers l'environnement
mais ça en est interessant, pour ne pas dire déroutant...
autre remarque graphique, celui-ci, plus classique
alors vous me direz, ouais Guts il est musclé,etc...
mais à la fin du tome 13 lorsque Guts, un instant colérique,
est de dos avec l'épée du Sk
et qu'il gueule:<< ...heu... c'est pas fini cette logique à la con !>>
dans cette torsion des muscles, cette torsion de la chair
je me suis dis que j'avais déjà vu ça quelque part
et effectivement, un peintre de la
Renaissance, un certain "Durer"
montrait une meme pression de la chair
alors c'est peut-etre moi...mais c'est flagrant quand meme...
alors ensuite que l'auteur s'amuse avec Puck en SD, ou qu'il dessine
Guts en colère sous une optique hédoniste de la Renaissance
pourquoi pas ?Pourquoi pas ?...
Moi je parle de l'auteur "j'en ai une pas forcément grosse mais je crée un super héros qu'il en a une énorme". C'est un gag assez éculé qui date de Conan et de son auteur super chétif qui me fait toujours rire.
--....là tu me la coupe, aurais-tu rencontré l'auteur ?en vrai ? en reve ?...--
Citation:
les créations nipponnes, là dessus, sont plus ou moins bien réussies
l'exemple d'une ratée
évangélion
je risque de me faire foudroyer
je parle d'une imagerie qui
renvoie à la seconde guerre mondiale
et aux deux champignons, impacts...
( Zur qui preche pour sa paroisse !)
c'était surtout au niveau sacrificiel, dénué de reconnaissance...
Là, je suis désolée mais je ne comprends toujours pas ce que tu veux dire. Pourtant, je comprends tous les mots et tout (quoique j'avoue ne maitriser que très moyennement Evangélion) mais le sens m'échappe.
--- Ce que je voulais dire...mais je l'ai déjà marqué dans ma chronique
c'est la justification de la violence par une enfance difficile...alors là c'est particulièrement japonais, "à cause" de la seconde guerre mondiale, des deux mondes, d'un conflit Oedipien... ( on retrouve les memes choses dans "évangélion", mais traitées de manières différentes ...d'ailleurs plutot maladroite...)...-----
Citation:
seconde conclusion donc c'était le "lien" dans le sang et les larmes qui m'importait plus et cela aboutissait au réalisme du couple
sans parler d'une union d'ame...
Le réalisme du couple passe par le sang et les larmes? Wahou! Vous devez vous amuser souvent avec ta copine...
---- Charmante...très jolie façon de me "prendre" au pied de la lettre...----
Tout d'abord je voulais parler du tome 14, un véritable abreuvoir à parole
ce Zur...
du prototype, avant tout, bon ben...selon mi, heureusement
heureusement qu'il a modifié le caractère du personnage principal
j'ai passé mon temps à grincer, graphiquement parlant mais aussi
dialoguement parlant, alors mis à part cette dernière image de la dernière page d'un guts
dans l'immensité du ciel bleu...une tache noir paumée dans un océan, qui était interessante le reste est, radicalement, à mettre à la poubelle...
Sinon un excellent tome 14, avec un thème passionnant, celui de la "naissance" ( d'un démon !) et celui de la "renaissance" psychologique de Guts par le meurtre, et la sauvagerie...
De plus Guts est toujours pertinent sur le coup, aucune "raison" ne justifie ce qu'il va faire pourtant, pourtant....
enfin bref, c'est une appréciation à chaud, et il faut dire que j'ai autre chose à faire en ce moment...
Dernier point celui d'une oeuvre théorique comme " 2001 l'odyssée de l'espace", un peu comme "Matrix" qui est une oeuvre du meme style c'est-à-dire que ce sont des films idéalistes, élitistes, froids, niais...genre vierges effarouchées,etc... alors heureusement il y a des antidotes : << il était une fois dans l'ouest >> de Leone...
bon sur ce...

!!
---------- La peur c'est quelque chose comme une réminiscence des terreurs fantastiques d'autrefois !!-----------