Tiens, si ma mémoire est bonne, c'est le sujet à peu de chose près du bac S 2005.
(J'avais eu 13, ma meilleur note de l'année

)
Bref, qu'est ce que j'avais mis déjà ?
Ah oui, j'avais tout d'abord parlé de l'âne de Descartes.
C'est l'histoire d'un âne qui a aussi faim que soif et qui se trouve aussi prêt d'un lac que d'une botte de foin. Ne pouvant choisir, il meurt de soif et de faim, sans bouger d'un pouce.
Ainsi, déjà, si liberté il y'a, il faut être suffisament intelligent pour l'exercer. Si l'âne avait réfléchi quelque peu, il se serait d'abord rendu vers le lac, parce qu'on peut survivre plus longtemps sans manger que sans boire. C'est un exemple.
Le vrai raisonnement, c'est de faire un choix. Il ne pouvait ni boire ni manger en même temps. Il devait admettre qu'il ne pourrait faire les deux et se lançait à coeur perdu dans un de ses choix.
Très interessante cette histoire. Du moins, je l'aime beaucoup parce qu'elle s'applique très facilement dans la vie de tous les jours.
« Le problème, c'est le choix » avait sorti un certain Néo.
Il ne savait pas combien il avait raison.
Une autre notion importante pour moi, c'est la notion de liberté contextuelle.
Nous ne sommes libre que dans un contexte. En venant au monde (le terme exact serait “tirer de gré ou de force dans le monde”), nous sommes dans un contexte.
Pour prendre un exemple con, la gravité. Nous ne pouvons pas nous envoler comme nous le voulons. Y'a la gravité qui empêche ça. Après, elle a d'autre fonction à d'autres niveaux physiques, mais à notre échelle, elle nous emmerde. Je voudrais bien partir dans le ciel comme ça (et me téléporter aussi. Et puisque qu'on est dans le registre des souhaits, je me ferai bien une session avec Mark Knopfler, Hendrix et Clapton.)
Bref, rien que pour ce simple détail, nous ne sommes pas libre. Du moins, nous ne jouissons pas d'une liberté absolu. (Mais peut on parler de liberté lorsqu'elle n'est pas absolu ?)
Nous jouissons par contre d'une liberté contextuel.
Je suis devant mon ordinateur. Les choix qui s'offre à moi sont :
- continuer d'écrire.
- balancer mon ordinateur par la fenêtre
- arrêter d'écrire et regarder Laurent Gerra
- descendre et mettre le volume de mon ampli à fond…
Etc…
Je peux en quelques sortes faire ce que je veux, du moins dans le contexte.
Je ne peux pas regarder Pirate des Caraibes 3 parce qu'il n'est pas fini. Je ne peux flirter dans l'immédiat parce qu'il n'y a que ma famille dans la maison.
Après, on pourrait arguer que je ne mettrai pas le volume de mon ampli à fond parce que je réveillerai tout le monde.
Mais je peux le faire.
Nous ne sommes donc libre que dans un contexte, avec une infinité d'action à disposition. Mais je reste limité par le contexte.
Néanmoins, je pense que la liberté absolu n'a aucun sens. Nous serions incapable de l'exercer avec discernement.
Et puis, qu'est ce qu'on s'emmerderait !