Tiens histoire de relancer le topic de la SF. Je vais vous parler d un jeu de cartes SF. Certains d'entre vous en ont deja entendu parlé, d autres ont deja vu le jeu.
Je veux parler de
Star Munchkin, un jeu de
Steve Jackson. Alors, je sais pour connaitre ce genre de jeu, faut etre un geek. Je vais donc vous initier a ce genre assez special de jeux.
Comme tous les jeux Munchkin, c est une parodie de jeux de roles, ou les joueurs explorent un "donjon de l epace" (enfin, on peut considerer ca comme un gigantesque vaisseau spatial ou une base orbitale ou toute autre chose immense ou il y a plein de salles, fermées par des portes qu on va ouvrir). Le but etant d arriver au niveau 10 en tuant des monstres. Bien evidemment, il y a des tresors a chercher, on peut aider les autres joueurs ou les monstres rencontrés.
Evidemment, les monstres ont des noms abracadabrantesques. Pour les tuer on utilise des armes au noms indicibles.
Et donc Star Munchkin est la version Space opera de la serie Munchkin. L unvers est inspire des series de SF Star xxxx (comprendre Star Wars , Star Trek ...)
Bon allez, je vais parler d un film que j ai adoré :
EXistenZ de Cronenberg[/b].
L'action commence lors d une presentation du nouveau jeu en realite virtuelle de Allegra Geller : eXistenZ. Pour jouer a ce jeu, les joueurs ont besoin d un implant auquel on relie la console. Lors de l evenement, une personne tente de tuer la crearice du jeu avec un pistolet fait a partit d'os. L "agent de securité" (interpreté par Jude Law) est chargé de protégé la jeune femme.
La connection a la console s etant interrompu brutalement, Allegra craint pour l integrite de sa derniere creation, elle doit se renconnecte avec une autre personne au jeu, histoire de constater et reparer les degats. Mais ils sont poursuivis par des commandos anti-jeux.
La scene finale du film est assez enorme. Ce qu on croyait etre la realité, n est qu une partie de test du jeu "TranscendenZ", suite a la partie, le creteur exprime ses craintes car la partie a tournée des "anti-jeux" c est alors que deux joueurs testeurs font un carnage dans la piece. S en suit une question : Est on dans la derniere scene du film dans une realité virtuelle?
Dans ce film, Cronenberg s'amuse à donner une texture biologique aux objets technologiques : les consoles de jeu sont des fœtus, les connexions sont assurées par des cordons ombilicaux s'enfichant dans des sphincters... Il joue aussi avec les codes des jeux vidéo : personnages et actions stéréotypés, actions qui bouclent jusqu'à ce que le joueur fasse la « bonne action »...
C'est un film déroutant ; il est intéressant de le voir deux fois, afin de déceler les différents niveaux de jeu.
C'est une vision intéressante et critique du cyberpunk.
Et comme on dit "jamais 2 sans 3". Je vais vous parler de deux films de John Carpenter :New York 1997 et Los Angeles 2013. Deux films qu on pourrait considerer comme nanardesques, s ils se prennaient au serieux, mais ils sont clairement parodiques.
New York 1997
Dans une Amérique où le taux de criminalité a explosé - nous dit une voix off au début du film - la ville de New York est devenue la prison la mieux gardée du pays. Là y sont déportés les criminels les plus dangereux, criminels qui n’ont dès lors plus aucune chance d’en sortir. Snake Plissken est l’un d’eux ; héro de guerre mais aussi brigand sans scrupules, il s’apprête à y être conduit. Seulement voilà que l’avion présidentiel a été détourné et qu’il s’est volontairement écrasé sur Manhattan. Cela ne vous rappelle rien ? Oui, New York 1997 est un film prémonitoire des attentats terroristes qui se produiront quelques vingt années plus tard au même endroit. Une offre alléchante est alors proposée à Plissken : retrouver et ramener le président en échange d’une grâce générale pour tous ses crimes. Le héro - ou l’anti-héro ? - se voit ensuite parachuté dans un monde d’obscurité, de délabrement et de violence absolue. Censuré à l’époque de sa sortie pour contenu inapproprié, New York 1997 à effectivement de quoi révolter le patriote américain. Carpenter présente en effet ici l’image d’un pays rongé de l’intérieur où toute trace de liberté individuelle a disparu au profit d’un ordre moral imposé par un gouvernement quasi-totalitaire. Tout comme Invasion Los Angeles quelques années plus tard, New York 1997 est donc une œuvre critique des valeurs et da la politique américaine des années 80. Il est certain qu’un film de science-fiction tel que celui-ci, pour des raisons évidentes (on croirait à une blague de mauvais goût), ne pourrait plus être réalisé aujourd’hui, après les événements du 11 septembre 2001. C’est peut-être en partie pour cela qu’il est encore intéressant de visionner New York 1997 au 21ème siècle. Une autre raison, la principale d’ailleurs, tient au personnage central du film, qui, héritant de certains traits de caractère de Napoleon Wilson (Assaut) et préfigurant également d’autres héros postérieurs de Carpenter, est tout simplement inégalable. A voir absolument !
Bob Hawk : " Je croyais que vous vouliez me tuer Plissken !? "
Snake Plissken : " Pas ce soir, j'suis fatigué ! "
Los Angeles 2013
Los Angeles 2013, réalisé 15 ans après New York 1997, constitue le second volet des aventures du héro favori de John Carpenter : Snake Plissken. Ce nouvel épisode est à la fois la suite et le remake du premier opus, puisqu’il prend en compte les événements de 1997 tout en calquant également presque entièrement son déroulement sur celui-ci, à la différence près que cette fois-ci, l’action se passe dans la ville de Los Angeles, ville fétiche du réalisateur, dans laquelle il a notamment tourné Assaut et Invasion Los Angeles. En tant que remake, Los Angeles 2013 n’apporte donc rien de nouveau à la problématique de New York 1997, néanmoins, rien que pour le plaisir de revoir Snake à l’œuvre, le détour en vaut la peine. La fin du film mérite par ailleurs une attention particulière, car on y retrouve en quelque sorte en condensés les principes qui ont conduit Carpenter à mener à bien ces deux métrages et qui résument en fait son opinion sur une certaine politique américaine oppressante matérialisée par un président aux allures de dictateur, une politique qui conduit à sacrifier les libertés individuelles et sous laquelle tout acte, même anodin, devient criminel et est sanctionné par la déportation. Ceux qui avaient vu et apprécié New York 1997 se rappelleront de bons souvenirs au visionnage de Los Angeles 2013. Les autres, par contre, les non initiés, risquent de ne pas aimer, voire de détester un film qui, finalement, se différencie peu d’un banal film d’action comme il y en a tant d’autres…