Ah! C'est justement ce morceau qui m'a fait aimer Zappa!Hyourinmaru a écrit :Zappa ! Ouais j'aime pas trop l'autreet puis Zoot Allures ... respect éternel.
Je vote Frank Zappa, l'extraterrestre.

Tant pis pour Tchaïkovsky que j'adore pourtant.
Modérateur : Ero-modos
Tiré de :L’histoire de Radiohead commence en 1982 quand quatre étudiants d’Oxford se décident à former un petit groupe de punk rock, qu’ils baptisent sans trop d’originalité « TNT ». Dans la foulée, le quatuor composé de Thom Yorke (chant, guitare), Ed O'Brien (chant, guitare), Colin Greenwood (basse) et Phil Selway (batterie) se trouve un vrai nom, ce sera « On a Friday ». En 1991 ils enregistrent une première démo plutôt brouillonne et commencent à se faire connaître.
La même année, ils sont signés par le label EMI et changent une nouvelle et une dernière fois d’appellation : ce sera Radio Head, nom inspiré d’un morceau des Talking Heads. Un cinquième larron rejoint le groupe : le guitariste Jonny Greenwood. Leurs premiers singles n’ont que peu d’impact et c’est « Creep » qui les tirera définitivement de l’anonymat en 1993, date de sa seconde sortie, la première ayant été quelque peu ratée (78ème place dans les charts et 6000 copies vendues). Le single tirera les ventes de leur premier album « Pablo Honey » vers le haut. Il atteindra avec difficulté le million de disques.
Mais ce succès soudain fait peur au groupe pour qui « Creep » pèse comme un fardeau, Yorke et ses acolytes appréciant modérément la quasi obsession de leur public pour ce titre au détriment du reste de leurs productions.
En 1995 Radiohead – en un mot désormais – montre qu’il n’est pas le groupe d’un seul album en sortant « The Bends ». Les mélodies simplistes y sont délaissées au profit d’un son plus profond et mélancolique, gage de leur maturité et de leur talent.
Avec « OK Computer » (1997), premier fruit de la collaboration avec le producteur Nigel Godrich, considéré comme le sixième membre du groupe, Radiohead s’assoit comme l’une des meilleures formations de rock alternatif mondiales et impose son style à la fois pop, ambient et expérimental. Le single « Karmapolice » trotte dans toutes les têtes.
La tournée qui suivit fut vécue comme une descente aux enfers pour les cinq membres de Radiohead. Ebouriffés par le succès, la pression des médias, des maisons de disques et même du public… Il est grand temps de faire une pause.
Après deux ans de mutisme et de remise en cause, le groupe est de retour avec « Kid A » (2000). L’album, lancé avec une promo minimum, brillant et très expérimental déroute. Balbutiante sur « OK Computer », l’électro est désormais omniprésente, tout comme le free jazz et le recours aux samples qui remplacent les guitares. Quelques mois plus tard, les Radiohead en grande forme sortent « Amnesiac » (2001).
Une nouvelle tournée et nous voila en 2003, année de parution de « Hail to the Thief ». Moins expérimental, plus pop et spontané, ce disque est en quelque sorte un retour aux sources et aux guitares, une fois de plus salué par la critique et le public.
Après une nouvelle série de concerts qui les a vus se produire au festival Rock en Seine et une parenthèse en solo plus que réussie pour Thom Yorke avec « The Eraser » (2006), Radiohead devrait sortir son septième album courant 2007.
Les liens à écouter avant de voterLouis Daniel Armstrong (4 août 1901 – 6 juillet, 1971) (prononcer « Louis » à la française), aussi connu sous les surnoms de Satchmo (pour satchel-mouth, littéralement bouche-sacoche) ou Pops, était un musicien américain de jazz. Réputé charismatique, innovant et possédant un talent musical exceptionnel, il transforma le jazz du statut d’une musique régionale peu connue en un courant culturel populaire. Étant probablement le musicien de jazz le plus célèbre du XXe siècle, il fut tout d’abord reconnu pour ses qualités de trompettiste avant de développer au fil de sa carrière des aptitudes au chant et ainsi devenir l’un des chanteurs de jazz les plus influents de son époque.
Personnalité
Les surnoms Satchmo ou Satch proviennent de Satchelmouth (bouche en forme de sacoche, qui décrivait son embouchure). En 1932, Percy Brooks, qui était alors rédacteur au magazine Melody Maker, accueillit Louis Armstrong à Londres par un "Bonjour Satchmo", raccourcissant Satchelmouth (certains disent que c'était involontaire), et ce surnom est resté. Plus tôt, il a aussi été connu sous le surnom de Dippermouth (Bouche plongeante). Ces termes font référence à la manière dont il tenait sa trompette lorsqu'il jouait. Elle était placée sur ses lèvres de telle façon que lorsqu'il jouait de longues heures, la trompette laissait une marque dans sa lèvre supérieure, d'où le terme "Dippermouth". Cette marque est effectivement visible sur de nombreuses photographies de Louis Armstrong de cette période, et l'amena à développer sa carrière de chanteur étant donné qu'à partir d'un certain point, il n'était plus capable de jouer. Cependant, cela ne l'arrêta pas, et après avoir mis sa trompette de côté pendant un temps, il modifia son style de jeu et continua sa carrière de trompettiste. Ses amis et les musiciens qui le cotoyaient l'appelaient habituellement Pops, terme qu'Armstrong utilisait aussi en général pour s'adresser à ses amis et aux musiciens qu'il cotoyait (à l'exception de Pop Foster, qu'Armstrong appelait toujours "George").
Le surnom "Satchmo" et la chaleureuse personnalité de Louis Armonstrong, combinés avec son amour naturel du spectacle et du dialogue avec le public en firent une personnalité publique — la grimace, la sueur et le mouchoir — qui finit par sembler feinte et même devint une sorte de caricature raciste tard dans sa carrière.
Il fut aussi critiqué pour avoir accepté le titre de "Roi des Zulus" pour le Mardi Gras en 1949. C'est un rôle honoré par la communauté Afro-américaine de la Nouvelle Orléans en tant que président du carnaval Krewe, mais ahurissant ou offensant pour les étrangers de par leur costume traditionnel constitué de jupes tressées avec de l'herbe et de maquillage noir sur le visage, satirisant les attitudes des sudistes blancs.
L'apparente insensibilité au problème racial constituée par l'apparition d'Armstrong en Roi des Zulus a parfois été vue comme un exemple d'un plus large échec de la part d'Armstrong. Là où certains virent en lui une personnalité chaleureuse et conviviale, d'autres lui reprochèrent de trop vouloir plaire au public blanc et d'être une caricature de troubadour. Certains musiciens critiquèrent Armstrong parce qu'il jouait face à des publics ségregés, et parce qu'il ne prenait pas assez parti pour le mouvement pour les droits civiques, ce qui suggérait qu'il était un Oncle Tom. Billie Holiday retorqua cependant "Bien sûr, Pops est un tom, mais c'est un tom qui a du cœur".
Armstrong était en fait un des principaux soutiens financiers de Martin Luther King Jr. et d'autres activistes pour les droits civiques, mais il préférait aider discrètement ce mouvement, et ne pas mélanger ses opinions politiques et son métier de musicien. Le peu d'exceptions qu'il fit furent d'autant plus efficaces lorsqu'il parlait; la critique qu'il fit de Eisenhower, Président des États-Unis d'Amérique en l'appelant "double face" et "mou" en raison de son inaction lors du conflit sur la discrimination au sein de l'école à Little Rock, Arkansas en 1957 fit la une nationale. En signe de protestation, Armstrong annula une tournée organisée en Union soviétique au nom du département d'état, en disant "Étant donné la façon dont ils traitent mon peuple dans le Sud, le gouvernement peut aller se faire voir" et qu'il ne pouvait pas représenter son gouvernement à l'étranger alors qu'il était en conflit avec son propre peuple.
C'était un homme extrêmement généreux dont on disait qu'il avait donné autant d'argent qu'il en avait gardé pour lui même. Armstrong eut aussi de sérieux problèmes avec sa santé et ses fonctions corporelles. Il fit un usage abondant de laxatifs afin de contrôler son poids, une pratique qu'il défendit à la fois pour ses connaissances personnelles et pour les régimes qu'il publia sous le titre Perdez du poids à la façon de Satchmo. Le laxatif préféré d'Armstrong dans sa jeunesse était Pluto Water, mais par la suite, il devint un converti enthousiaste lorsqu'il découvrit le remède à base de plantes Swiss Kriss; il en exaltait les vertus à quiconque voulait l'écouter.
Musique
À ses débuts, Louis Armstrong était surtout connu pour sa virtuosité au cornet à pistons et à la trompette. La meilleure interprétation de trompette de ses premières années peut être entendue sur ses disques Hot Five et Hot Seven. Les improvisations qu’il avait faites sur ces disques de jazz Nouvelle-Orléans et de chansons populaires de l’époque, surclassent celles des interprètes de jazz qui lui ont succédé. La précédente génération de musiciens de jazz Nouvelle-Orléans faisait souvent allusion à leurs improvisations comme étant « variant la mélodie » ; les improvisations de Louis Armstrong étaient audacieuses et complexes, avec des touches subtiles et mélodiques. Souvent, il réécrivait les fondements des airs pop qu’il jouait, les rendant ainsi plus intéressants. Sa technique d’interprétation est remplie de mélodies innovantes, joyeuses et inspirées, de bonds créatifs et de rythmes subtilement relâchés ou forts. Le génie de ces morceaux allait de pair avec sa technique musicale, affinée par une pratique continue. Ceci augmenta les tons, la tessiture et d’une manière générale les possibilités offertes par la trompette. Dans ces disques, Louis Armstrong créa quasiment à lui seul le rôle de soliste de jazz, transformant ce qui était à l’origine une musique folklorique collective et en une forme d’art avec des possibilités sensationnelles d’expression individuelle.
Les travaux de Louis Armstrong dans les années 1920 le poussèrent à jouer aux limites extrêmes de ses capacités. Particulièrement, les morceaux du disque Hot 5 comportent souvent des fautes mineures et des notes ratées, qui néanmoins diminuent peu le plaisir de l’écoute puisque l’énergie de la prestation spontanée est transmise. Dans la moitié des années 1930, il atteint une assurance calme, sachant exactement ce qu’il devait faire et exécutant ses idées à la perfection.
Au fur et à mesure que sa musique progressait et gagnait en popularité, ses chansons aussi devenaient importantes. Armstrong n’était pas le premier à enregistrer du chant scat, mais il était magistral en cela et aida à le populariser. Il eu du succès avec son interprétation et son chant scat sur « Heebie Jeebies », et criait « I done forgot the words » au milieu de son enregistrement « I'm A Ding Dong Daddy From Dumas ». De tels disques furent des succès et le chant scat devint une partie essentielle de ses représentations. Longtemps avant cela, néanmoins, Armstrong s’amusait avec ses chants, raccourcissant et rallongeant des phrases, plaçant des improvisations, utilisant sa voix d’une manière aussi créative que sa trompette.
Durant sa longue carrière, il joua et chanta avec les plus importants instrumentistes et chanteurs ; parmi lesquels, le singing brakeman Jimmie Rodgers, Bing Crosby, Duke Ellington, Fletcher Henderson, Bessie Smith, mais aussi Ella Fitzgerald. Son influence sur Bing Crosby est particulièrement importante étant donné le développement ultérieur de la musique populaire : Crosby admirait et copiait Armstrong, comme on peut le constater sur beaucoup de ses premiers enregistrements, notamment « Just One More Chance » (1931). Le « New Grove Dictionary Of Jazz » décrit la dette de Crosby à Armstrong en détail, bien qu’il ne désigne pas explicitement Armstrong par son nom : « Crosby (…) était important en introduisant, dans le courant du chant populaire, un concept afro-américain de chant comme une extension lyrique de la parole, de l’élocution (…) Ses techniques – relâchant le poids de son souffle sur les cordes vocales, passant d’un registre où la voix était principale à un registre où elle était faible, utilisant en avant la production pour aider la prononciation marquée, chantant sur les consonnes (une habitude chez les chanteurs noirs), et employant une discrète utilisation des appoggiatures, des mordants et des liaisons pour accentuer le texte – ont été imitées par presque tous les chanteurs populaires ultérieurs »[2]. Armstrong enregistra trois albums avec Ella Fitzgerald: « Ella and Louis », « Ella and Louis Again », et « Porgy and Bess » pour « Verve Records ». Ses enregistrements « Satch Plays Fats », toutes les mélodies de « Fats Waller », et « Louis Armstrong Plays W.C. Handy » dans les années 1950 étaient peut-être les dernières de ses grands enregistrements créatifs, mais même les étrangetés comme « Disney Songs the Satchmo Way » ont leurs moments musicaux. Sa production tardive a été fortement critiquée comme étant trop simpliste ou répétitive.
Armstrong eut beaucoup de morceaux à succès, notamment « Stardust », « What a Wonderful World » , « When The Saints Go Marching In » , « Dream a Little Dream of Me », « Ain't Misbehavin », et « Stompin' at the Savoy ». « We Have All the Time in the World » figurait sur la bande sonore du film James Bond « On Her Majesty's Secret Service », et bénéficia d'une popularité renouvelée au Royaume-Uni en 1994 quand il figura sur une pub pour Guinness. Celui-ci atteignit le nombre 3 dans les hit-parades des rééditions.
En 1964, Armstrong fit chuter les Beatles du top du hit-parade « Billboard Top 100 » avec « Hello, Dolly », qui donna à l’interprète âgé de 63 ans le record aux États-Unis d'Amérique du plus vieil artiste à avoir un titre au top du classement. En 1968, Armstrong marqua un dernier succès populaire au Royaume-Uni avec la chanson pop très sentimentale « What A Wonderful World », qui fut premier des hits-parades britanniques pendant un mois ; néanmoins, le single ne fut pas du tout un succès en Amérique. La chanson eut un grand succès dans la conscience populaire quand elle fut utilisée en 1987 dans le film « Good Morning, Vietnam », sa réédition s'élevant au sommet des hit-parades dans de nombreux pays.
Armstrong appréciait beaucoup de styles différents de musique, du Blues le plus direct aux doux arrangements sirupeux de Guy Lombardo, aux chansons folkloriques latino-américaines, aux symphonies classiques et l’opéra. Armstrong incorpora les influences de toutes ces sources dans ses représentations, rendant parfois perplexes ses fans qui auraient préféré qu’Armstrong reste dans un style plus conformiste. Armstrong fait partie du « Rock and Roll Hall of Fame » en tant que influence majeure.
Global VoicesRidicule-Dandy a écrit :Car sache le sans Mozart il n’y aurait pas eu les Beatles