Le Versus des musiciens, 16ème

Yo, ça pulse dans tes oreilles mec. Tu as un son qui te fait vibrer, où qui t'arrache les oreilles, parle-nous en ici, on est tout ouïe.

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The Laughing Man
Chunnin
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Message par The Laughing Man »

Oh oh oh ohoo little china girl Oh oh oh ohoo little china girl Oh oh oh ohoo little china girl


Bowie Powa

Edite..... : Excellent choix Rally..... et dire que je pensais que la version de Nirvana etait le topd du top mais en entendant l'original :shock:
Dernière modification par The Laughing Man le jeu. 06 sept. 2007, 13:13, modifié 1 fois.
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Raaly
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Message par Raaly »

Le vote pour mister "the man who sold the world" Bowie !

Je peux pas le laisser perdre face à daft punk malgré tout le bien que j'en pense !
yiN
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Message par yiN »

Bowie !
iori
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Message par iori »

Bowie parcequ'il est plus beau (ô ouiiii)

Oui c'est nul comme critère, mais c'est même pas pour ça que je l'ai choisi d'abord ^^")

en fait c'ets parceque...... son nom est plus simple à écrire :lol:

non plus sérieusement : j'aime les 2 concurrents mais il fallait faire un choix \o/
Akenehi
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Message par Akenehi »

David Bowie
Kawachi
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Message par Kawachi »

Daft Punk
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Rilakkuma
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Message par Rilakkuma »

David Bowie


...pour son rôle dans "Merry Christmas Mr Lawrence". :lol:

si, si, j'aime bien sa musique aussi ^_^
guiguizmo
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Message par guiguizmo »

David Bowie.
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Aizen
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Message par Aizen »

:redface:
Un-be-li-vi-beule

Quel retournement de situation pour le retour des versus ! Alors que Bowie durant toute la première page des votes était malmené et dominé de manière outrageuse par les Daft Punk ! Il a su trouver les ressources pour revenir et les dépasser ! In-cro-yable.
Car oui ! Les DP menaient 9 à 5 à l'issu de la page 17 et pourtant, ce mercredi à 12 heures, c'est bien Bowie qui l'emporte avec 12 voix pour lui et finalement que 10 voix pour ses valeureux adversaires.

Est ce que notre prochain versus nous procurera de telles sensations ?
La question est posé. Et le versus est lancé. Il opposera Metallica aux Rolling Stones.


************************************

Présentation de Metallica :

Tiré de :
http://www.w-fenec.org/metal/metallica.html
Lars Ulrich est un jeune homme d'origine danoise, qui, en août 1980, déménage aux Etats-Unis avec toute sa famille pour préparer une carrière de joueur de tennis. Seulement voilà : Le tennis n'est pas le rêve de sa vie et le Lars s'ennuie ferme. Secrètement, il espère déjà fonder un groupe et ainsi emprunter la voie de son idole et maître : Ritchie Blackmoore, guitariste de Deep Purple. Tout a en fait débuté à Copenhague après un concert du groupe en question alors qu'il avait neuf ans... Lars est subjugué et s'empresse dès le lendemain de réunir ses maigres économies pour acheter son premier album, Fireball, (un des meilleurs disques de Blackmoore et Co.), avec lequel il s'initie au rock. Il a dès lors trouvé sa motivation et n'en démordra plus...
Pendant ce temps, à Downey, une des banlieues de Los Angeles, James Hetfield, se traîne péniblement dans un climat social délicat. Il partage avec quelques amis son goût pour la musique et forme quelques groupes pour jouer dans les fêtes typiques de lycées. Différents projets prennent forme peu à peu. Ils créent de nouveaux groupes comme Obsession, Phantom Lord et Leather Charm où il partage la direction des opérations avec son meilleur ami Ron McGovney, qui l'installe dans une des maisons vides que sa mère possède en ville et qui fera dorénavant office de salle de répétition. Sans sortir tout de suite de la médiocrité ambiante, ils passent de bons moments à reprendre et retoucher les titres de leurs idoles : Thin Lizzy, Black Sabbatth et beaucoup d'autres, en accélérant les tempos.

Lars, quant à lui, n'a pas encore de groupe stable mais continue son apprentissage avec une batterie toute neuve après avoir définitivement rangé ses raquettes au grand désespoir de son père. Il se lance donc dans le recrutement et contacte Jaymz et Ron avec qui il avait déjà tenté quelques essais peu concluants. Le courant passe bien, les goûts et influences convergent... La légende est en marche... Il ne lui manque qu'un nom. Selon la mythologie "horsemenienne", il aurait été "volé" par Lars à un journaliste qui cherchait un titre à son projet de magazine. Ce pauvre gratte-papier a commis l'énorme erreur de soumettre au batteur Danois les deux propositions entre lesquelles il hésitait, à savoir MetallicA et Metal mania. Lars lui a ainsi conseillé l'autre nom afin de s'approprier celui que nous connaissons tous...
Les trois s'appliquent dès lors à trouver un second guitariste... Après l'enregistrement de la célèbre et introuvable démo No life till leather avec Lloyd Grant, guitariste de blues de son état, uniquement présent en dépannage, MetallicA enrôle Dave Mustaine. Malheureusement, ses rapports avec Jaymz s'avèrant houleux et sa consommation de substances illicites se faisant chaque jour plus importante, il est délicatement évincé par les autres qui lui envoient un ticket de bus sur le dos duquel ils ont écrit : "Casse-toi. Vite." C'est donc Kirk Hammet qui reprend le flambeau une fois débauché de chez Exodus.

Tout semble réuni pour que la machine se mette en route mais un autre problème émerge. La motivation de Ron se fait de plus en plus douteuse. A son tour, il fait les frais de la dictature Ulrich/Hetfield. Les fausses pistes s'enchaînent pour lui trouver un successeur. Alors que Lars et Jaymz se préparent à assister à un concert local comme il y en a tous les jours, ils distinguent du fond de la salle le plus incroyable solo de guitare qu'ils aient jamais entendu. En s'approchant, la surprise est énorme ! Cette abondance de notes véloces et précises n'émane pas d'une guitare mais d'une basse... C'est leur première rencontre avec celui qui deviendra le quatre-cordiste ultime de la formation : Cliff Burton.
Les Horsemen enregistrent donc en 1983 leur premier album Kill'em all, un receuil ultra explosif de riffs acérés et novateurs avec un son à l'implacable efficacité pour l'époque. A l'origine il était prévu que ce premier opus s'intitule "Metal up your ass" (un slogan trouvé par Lars bien avant que MetallicA ne soit fondé). Mais pour des raisons liées aux plaintes imminentes des représentants de l'Amérique puritaine et bien-pensante, le nom a été remplacé par Kill'em all... Allez savoir pourquoi, le nouveau titre n'a pas choqué grand-monde... Certains y auront sans doute vu (en ce début des années 80, n'oublions pas !!!) dans le rouge et le marteau de la pochette une symbolique prônant la mort du communisme... God bless America !

Peu importe, les Mets enchaînent Ride the lightning en 1984 et Master of puppets en 1986. Ce sera le chant du cygne pour Cliff qui décède lors de la tournée Danoise, écrasé par le bus qui devait l'emmener à Copenhague suite à un dérapage sur une route verglassante un matin de septembre 86. Les trois autres ne s'en tirent qu'avec quelques écorchures mais les blessures psychologiques sont plus profondes. L'existence même du groupe est remise en cause... Personne n'oublie Cliff, (Jaymz porte aujourd'hui encore sa bague en médaillon) mais la motivation revient et Jason Newsted rejoint les rangs.
MetallicA sort alors Garage days re-revisited - the $5.98 ep, un collector de reprises pour se faire la main avant de reprendre le chemin des stades puis ...And Justice For All, pied-de-nez à la fin du serment d'allégeance au drapeau Américain. Les textes sont plus corrosifs, plus engagés, plus dérangeants...

En 1991, Le groupe écrase tout sur son passage avec l'album éponyme qui, de nos jours, est encore considéré comme le meilleur album heavy de tous les temps. Plus discutables, les très controversés Load et Re-load connaissent toutefois un énorme succès planétaire, s'assurant respectivement la première place du Billboard durant la semaine de leur sortie...

En 1998 et 1999, le groupe hiberne mais remplit encore la caisse aux dollars avec Garage, Inc (composé de reprises des groupes les plus influents sur la composition d'Ulrich et Hetfield) et le S and M, surprenant mélange de métal et de classique, sous la houlette de Mickael Kamen qui avait assuré les arrangements de la version "Elevator" de "Nothing else matters" uniquement disponible en face B des singles de "Sad but true". Mais entre choc et demi-surprise, Jason quitte la formation en janvier 2001. Jaymz entre en cure de désintox, le groupe semble avoir touché le fond. Le 24 février 2003, MetallicA annonce le nom de celui qui tiendra le manche "Excaliburien" de la basse des Horsemen, après 2 années d'attente, d'espoir, de déceptions, de rumeurs invraisemblables, parfois d'exaspération... Rob Trujillo (ex-Suicidal Tendencies, Jerry Cantrell, Ozzy Osbourne...) devient le 4ème bassiste de l'histoire du groupe (hormis Bob Rock, bien entendu).

La sortie de l'album St-Anger a quant à elle était programmée pour le 11 juin 2003, jour où les Horsemen interprèteront à Paris 3 concerts historiques.

Chaque album et chaque époque est marqué d'une ou plusieurs compositions Hetfieldienne(s).

Les liens à écouter avant de voter ;-) :

St. Anger
Enter Sandman


*****************************************

Présentation des Rolling Stones :

Tiré de : http://musique.fluctuat.net/the-rolling-stones.html
Le rock possède deux sortes de légendes. Il y a celles qui brûlent en plein vol : les musiciens qui meurent trop jeunes ou les groupes qui se séparent, laissant traîner derrière eux on ne sait quelles suppositions sur ce dont ils étaient capables. Et il y a ceux qui vieillissent, perdant le plus souvent la fougue de leurs primes années. Les Rolling Stones habitent un entre-deux plutôt inconfortable. Cités partout comme un des groupes les plus importants de l’histoire, ils ont leur mythologie tragique (celle de Brian Jones), mais sont aussi devenus les plus illustres papys du rock, poursuivant au 21ème siècle les tournées qu’ils faisaient déjà dans les années 60.

L’origine des Rolling Stones remonte à très précisément à 1960. Keith Richards et Mick Jagger sont deux adolescents de la petite bourgeoisie banlieusarde (Dartford), qui se désintéressent complètement de leur modèle familial. Mick boit pour oublier ses études d’Economie. Quant à Keith, il montre une inadaptation parfaite aux études, préférant jouer de la guitare en grillant ses premières cigarettes. Tous deux partagent une passion : le blues, dont ils collectionnent fiévreusement les disques, alors introuvables : Howlin’ Wolf, John Lee Hooker, Willy Dixon, BB King et bien sûr, Muddy Waters, auteur de la phrase : “I am a man/I’m a Rolling Stone” (“Mannish Boy”). S’ils apprécient le rock’n roll noir de Chuck Berry ou Bo Diddley, ils méprisent sans appel les premiers rockeurs anglais, Cliff Richard en tête et manifestent un intérêt très limité pour la musique d’Elvis Presley. Bref, ils sont déjà complètement à contre-courant.

Un jour de 1962, ils rencontrent dans un club un jeune guitariste nommé Brian Jones. Bien qu’il n’ait qu’un an de plus qu’eux, le jeune homme affirme avoir bien vécu, consomme déjà des drogues variées et s’invente une vie fabuleuse de hors-la-loi, avec des enfants illégitimes en Suède et plusieurs révoltes derrière lui. Surtout, c’est un érudit du blues, rompu au bottleneck. Les Rolling Stones naissent, bientôt rejoint par Ian Stewart au piano et, l’année suivante, Charlie Watts (batterie) et Bill Wyman (basse), qui remplace l’éphémère Dick Taylor, parti terminer ses études.

Dès 1963, les Stones découvrent une sorte de leader occulte en la personne d’Andrew « Long » Oldham. Agé de 19 ans, ce manager s’impose comme un digne héritier du Colonel, le fameux homme de main d’Elvis. Sentant que l’Angleterre s’ennuie ferme, il décide de faire des Stones un instrument sexy de provocation et d’agitation culturelle. Ian Stewart, avec son look de bon père de famille, reste dans le groupe mais se trouve écarté des photos officielles : une situation qu’il vivra, plus ou moins facilement, jusqu’à sa mort dans les années 80… Les cinq autres adoptent des poses, des mines et une attitude qui, quelques mois plus tard, deviendront l’étalon d’un certain rock’n roll. Deux 45 tours, (« Come On », signé Chuck Berry et « I Wanna Be Your Man », un titre de Lennon et MC Cartney), leur suffisent pour conquérir les télévisions européennes, les festivals de rythm’n blues et les radios. Partout, à Blackpool comme à Paris, leurs concerts déclenchent des émeutes miniature, où l’on casse tout ! Le groupe détrône alors Gene Vincent et Eddie Cochran dans le cœur des blousons noirs et devient le symbole d’une jeunesse rebelle, par opposition aux « gentils » Beatles.

Publiés en 1964, leurs deux premiers albums comportent les premières compositions signées Jagger/Richards. Mais le groupe brille toujours par ses reprises : « Not Fade Away », « Time Is On My Side », « It’s All Over Now »… Brian Jones est la figure central du groupe. Blond ténébreux et inquiétant, il reste le maître de ce répertoire et est au centre des orchestrations. Un nouveau son anglais se développe, que viennent défendre une flopée de nouveaux groupes partageant les mêmes passions : The Animals, The Moody Blues, The Yardbirds… Et les Stones se retrouvent naturellement au centre du mouvement !

Pourtant c’est l’année suivante qu’ils rentrent dans l’histoire. Avec la lugubre ballade « Heart Of Stone », Jagger et Richards montrent la pertinence et l’originalité de leurs compositions. Et dès lors, les faces A des 45 tours leur sont systématiquement confiées. Ce qui donnera, successivement, « The Last Time », « Play With Fire » et surtout, « Satisfaction », coup de génie redéfinissant en 3 minutes 45 les codes du rock. De nombreuses légendes courent sur ce morceau. Keith Richards aurait par exemple imaginé en rêve ce riff qui le structure du début à la fin. Toujours est-il qu’il frappe durablement l’imaginaire des adolescents : ses connotations à la fois sexuelles et politiques en fond un véritable hymne révolutionnaire. Et sa violence radicalise le rock, le détachant du blues et du swing dans lesquels le rock’n roll baignait jusqu’alors.

Les Rolling Stones ont ouvert une porte et le savent. Dans leurs 45 tours suivants, « Get Off Of My Cloud » (fin 1965) ou « 19th Nervous Breakdown » (début 1966), ils repoussent toujours plus loin les limites. Malgré leurs paroles d’une rare misogynie, ils s’imposent du même coup comme les idoles de millions de fans, fascinées par leur aspect ténébreux. Et, au même titre que Dylan ou les Beatles, ils méritent d’être considérés comme les porte-paroles d’une génération refusant les valeurs de ses parents. Dès 1965, une chanson comme « As Tears Go By » montre aussi une toute autre facette du tandem Jagger/Richards : cette tendre et nostalgique ballade, créée par Marianne Faithfull dans une version baroque, inaugure une sorte de discographie parallèle, que certains fans porteront au pinacle : « Ruby Tuesday », « She’s A Rainbow », « Dandelion »…

« Aftermath », en 1966, fait partie des disques qui préfigurent l’ère psychédélique. Entièrement composé de morceaux originaux, il marque l’apogée et le début du déclin de Brian Jones. Des morceaux comme « Paint It Black », « Under My Thumb », « Mother’s Little Helper » ou « Lady Jane » brillent par la nouveauté de leurs arrangements, maniant le sitar, le marimba ou le clavecin. Et Jones demeure l’étonnant multi-instrumentiste coordonnant ces innovations. Mais pour ce qui est du lyrisme sombre, Jagger et Richards sont désormais seuls sur leur piédestal, rejetant peu à peu tous les autres membres du groupe dans l’ombre. Malgré ses quelques faiblesses – une poignée de morceaux un peu yéyés – le disque est reconnu presque partout comme un chef d’œuvre. Et les Stones concluent l’année par un somptueux disque en public : « Got Live If You Want It ! ».

1967, année où explose le mouvement hippie, va marquer leur descente aux enfers. Après quelques 45 tours abrasifs, en particulier « Let’s Spend The Night Together » (censuré par la BBC) le groupe se retrouve pris dans la plupart des pièges de l’époque. Mick Jagger s’embarque avec Marianne Faithfull dans la pénible expédition organisée par les Beatles auprès de leur Maharishi. Et la drogue commence à miner sérieusement leur cohésion. Arrêtés à plusieurs reprises pour possession de divers produits illicites, Jagger et Richards n’échappent à la prison que grâce à un véritable mouvement de soutien populaire. Mais c’est surtout Brian Jones qui voit, jour après jour, sa santé se détériorer à vue d’œil. Après « We Love You », festif 45 tours immortalisant le verdict de leur procès, les séances de « Their Satanic Majesties Request » rentrent dans l’histoire pour leur climat chaotique. Souvent improvisé – et rarement enregistré avec l’ensemble du groupe – le disque est défendu par une partie de la presse, mais comporte peu de classiques ayant traversé le temps… même si « 2000 Light Years From Home » ou « She’s A Rainbow » ont une saveur particulièrement unique.

Le 45 tours « Jumpin’ Jack Flash » et l’album « Beggars Banquet » marquent la reprise en main du groupe par Jagger et Richards. Revenu à un son plus rock, les Stones enchaînent les titres rebelles : « Sympathy For The Devil », « Street Fighting Man », « Salt Of The Earth », bande-son parfaite d’une année politiquement chargée. Ni le blues, ni l’esprit expérimental ne sont abandonnés. Et leur nouveau dosage fait des étincelles. Mais Brian Jones semble ne pas voir tout cela. Dans le « Rolling Stones Rock’n Roll Circus », étonnant film réalisé la même année – où l’on croise John Lennon, Eric Clapton ou Jethro Tull – le guitariste apparaît comme un spectre au regard vide, rongé par l’alcool et les drogues dures.

La nouvelle de son exclusion et de sa mort, le 3 juillet 1969, se suivront de quelques mois. Et encore aujourd’hui, les circonstances de ce décès restent mal élucidées : si les hypothèses d’une overdose ou d’un suicide restent les plus probables, Keith Richards affirma à Nick Kent sa conviction qu’il s’agissait d’un assassinat (voir « L’Envers Du Rock »). Quoi qu’il en soit, « Let It Bleed », paru la même année, sonne comme un requiem. Plus sombre que le plus sombre de leurs précédents disques, il alterne les derniers accords de Jones et les premiers de Mick Taylor, guitar-hero appelé à le remplacer. Et de l’apocalyptique « Gimmie Shelter » au doux-amer « You Can’t Always Get What You Want », l’album donne au rock un nouveau lot de classique. La légende noire des Stones trouve un nouvel épisode la même année à Altamont : un spectateur se fait assassiner par le service d’ordre du groupe au beau milieu d’un de leur concert. Pour beaucoup, cette mort marque la fin du « Summer Of Love » et de la croyance naïve des hippies en la paix et l’amour universels.

Les Rolling Stones entament alors une nouvelle mue. Habitués à des tournées de plus en plus colossales, ils signent deux derniers classiques presque universellement reconnus : « Sticky Fingers » (1971) et le double « Exile On Main Street » (1972), marqué par la collaboration avec un autre grand maudit de la pop, Gram Parsons. Mais « Goat’s Head Soup » (1973) et « It’s Only Rock’n Roll » (1974) ne convainquent guère la critique, en dépit du tube « Angie » qui, contrairement ce qu’affirme à une légende tenace, n’a jamais été dédié à la femme de David Bowie.

Après deux années de silence, les Stones annoncent le départ de Mick Taylor et son remplacement définitif par Ron Wood, ancien soliste des Faces. Et dès lors, ils trouvent le rythme et le style qui leur convient encore actuellement. Glosant « Jumpin’ Jack Flash » à l’infini (avec une touche très parcimonieuse de soul, sur des albums comme « Some Girls » ou « Emotional Rescue »), ils sortent un tube de temps en temps (« Miss You », « Start Me Up »…) et des albums réguliers, descendus par la critique mais achetés par des centaines de milliers de fans. Surtout, ils restent les champions du monde de la super-tournée, attirant des millions de spectateurs venus voir un mythe de plus en plus perdu dans les brumes du temps.

Après la mort de Ian Stewart et le départ de Bill Wyman en 1991, les Rolling Stones n’ont pas connu d’évolution majeure de personnel (leurs remplaçants n’étant toujours pas considérés comme des membres du groupe…). Leur dernier opus, « A Bigger Band », date de 2005 et leur dernière tournée, de 2006…
Les liens à écouter avant de voter ;-) :

Angie

Paint it, Black


*************************************

Reprise d'un rythme normal puisque le vote sera clos le dimanche 16 septembre à 11 heures.

Bonne écoute !
Bons votes ;-) .
guiguizmo
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Message par guiguizmo »

Les Stones, paint it black etait le generique de la serie "L'enfer du devoir" qui a occupé une bonne part des samedi apres midi de mon adolescence.
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Raaly
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Message par Raaly »

c'est quoi ce choix de chanson pour metallica ? :roll: :roll: :roll: les chansons cultent c'est quand même master of pupetts, one, unforgiven etc..

MetallicA bien sur !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Ils regneront en maitre 8-)
Kawachi
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Message par Kawachi »

The Rolling Stones
Dernière modification par Kawachi le mer. 12 sept. 2007, 12:51, modifié 1 fois.
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Kakashi_
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Message par Kakashi_ »

Ouais ben ils règneront pas avec moi :mrgreen:

The Rolling Stones 8-) 8-)

Bon allez, pour te faire plaisir Raaly :mrgreen:
http://www.youtube.com/watch?v=6KtF7ql3FJc
Dernière modification par Kakashi_ le mer. 12 sept. 2007, 12:52, modifié 1 fois.
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Gohan82
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Message par Gohan82 »

The Rolling Stones, meme pas une hésitation (et rien que Paint it black elle poutre tout 8-) 8-) )
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Raaly
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Message par Raaly »

putain ça va m'en faire des postes à editer ou de sgens à bannir :trans:
Verrouillé