Juste pour le fun - et aussi parce que je suis retombé dessus y il a quelques jours et que j'étais plié - le
honest trailer de
World War Z.
Gravity d'Alfonso Cuarón :
Grosse claque dans la gueule. Si je suis clairement moins fan de la seconde partie du film, la première, elle, est vraiment excellente. Méchante immersion, méchante sensations, méchante 3D, méchante mise en scène, bref, c'est assez éblouissant. Les changements de points de vue sont superbes.
J'ai pas envie de rentrer dans les détails techniques.
Gravity, c'est un truc immédiat et viscéral passant uniquement par le regard. On regarde le soleil, le vide, la mort, l'espoir et j'en passe. J'ai serré les miches, j'ai été malmené, ballotté.
Je m'étale pas dessus. C'est globalement vraiment très très bien. Après, je sais pas si le plaisir sera toujours le même sur galette. C'est vraiment un trip à vivre au cinéma.
Snowpiercer - Le Transperceneige de Bong Joon Ho :
Grosse claque dans la gueule, deuxième.
Bong Joon Ho livre une putain d'adaptation. Alors certes, j'ai pas tout adoré. Y a des éléments, notamment sur la fin, qui m'emmerdent un peu. Y a quelques scènes, encore une fois sur la fin, avec lesquelles j'ai un peu de mal. Mais c'est pas grand chose j'ai envie de dire. Le reste du film est tellement puissant, surprenant et bien mené que je vais pas me plaindre. D'autant que c'est un final super cohérent sinon avec la bande-dessinée, du moins avec la carrière de
Bong Joon Ho et avec sa vision de l'humanité. Y a d'ailleurs nombre de scènes du film qui renvoient aux précédents films du cinéaste. C'est vraiment intéressant.
Le casting est magique. La direction artistique est ouf. Niveau mise en scène, c'est toujours aussi dingue, ludique, varié et parlant. Thématiquement, on retrouve toute la richesse du récit de
Lob. Y a quelques unes des plus belles scènes que j'ai vu au cinéma cette année.
J'ai grave envie de le revoir.
The Door de Anno Saul :
Un des rares films de
Super-Mads que je n'avais pas encore vu,
Grand Prix du festival de Gérardmer. Comme d'hab',
Mads est toujours aussi classe. Dans ce film-ci, il endosse le rôle d'un père au bout du rouleau (
David), ancien peintre à succès dont la vie a fait un 180° hardcore suite au décès de sa fille, noyée dans la piscine familiale (pendant que monsieur tirait un
chti coup chez la voisine, ni vu ni connu, la laissant seule à la maison.)
L'élément fantastique, c'est la fameuse porte du titre, porte qui permet de basculer cinq années en arrière. Complètement beurré, David passe cette porte et, miracle, retrouve sa fille (puisqu'il revient pile poil le jour de l'accident.) C'est vachement intriguant au début et plein de belles idées que je vais vous laisser découvrir, si jamais ça vous branche.
Pour schématiser, on va dire que j'ai trouvé les deux premiers tiers du film réussis. C'est un pur drame intime, doté d'une ambiance assez étrange qui contraste intelligemment avec l'aspect très propret de la mise en scène. Comme toujours, modifier le passé engendre un paquet de conséquences néfastes. Ici, on se prend à croire que toutes ces modifications auront une incidence mineure, mais non, elles finissent immanquablement par gangrener le quotidien. Donc voilà, c'est bien mené pendant un bon moment et après, malheureusement, ça se casse la gueule dans un dernier tiers qui fait mal au fion.
À voir pour les deux premiers tiers, l'ambiance et la belle perf' de
Mads. Mais vous êtes prévenu pour la fin bien perrave. Faut pas que j'oublie, l'autre truc relou, c'est que
Mads a été redoublé sur la v.o.