La Chute de la Maison Blanche d'Antoine Fuqua :
Qu'on se le dise, les
United States of America, c'est pas une nation de
Tata -
Yoyo ♫. C'est même tout l'inverse. La question
"♪ qu'est-ce qu'y a sous ton grand chapeau ♫" a tendance à devenir "♪ qu'est-ce qu'y a dans ton gros calcif ♫" - la réponse, je vous la laisse deviner mais, petit indice, ça commence par
"une grosse paire de." De même, l'affirmation
"♪ moi j'aime ça quand ça fait ding ding di gue ding, comme une samba ♫" a tendance à donner
"♪ moi j'aime ça quand ça fait pan pan boum pan pan boum, comme un carnage ♫".
La Chute de la Maison Blanche, ça peut se résumer de la même manière que le dernier DTV tout pourri de
Steven. Donc grosso modo ça parle d'un
super-ex-combattant-garde-du-corps-formé-dans-je-sais-plus-quel-groupe-militaire-trop-fort qui doit sauver les
United States of America, rien que ça.
Ex, car l'agent
Banning -
Mike de son prénom - est un homme brisé. La faute à un terrible accident (incompréhensible et illisible) ayant coûté la vie à la Première Dame, rien que ça. Témoin de l'attaque - et de la chute - de la Maison Blanche par une bande de coréens fourbes alors qu'il se tape de la paperasse bien relou le cul sur une chaise,
l'ex-super-agent-Banning décide de sortir prendre l'air et d'aller voir ça d'un peu plus près. Horreur, c'est un carnage, rien que ça. Le jardin de la Maison Blanche est tout abîmé. Y a même des trous dans la pelouse.
Du coup, le gus sort son pétoire et commence à canarder, touristes ou terroristes, histoire de sauver le Président des
United States of America, le fils du Président des
United States of America, les
United States of America et le jardin de la Maison Blanche des
United States of America. Enfin, en triomphant de la menace asiatique,
Banning cherche à se sauver
lui-même, lui, citoyen des
United States of America.
Ce truc, c'est n'importe quoi. Un peu bien de la merde, mais une merde sympathique et rigolote tellement elle est immensément stupide. C'est d'une beaufitude incroyable, ça aligne les
clichtons, c'est
cheapos, réac', outrancier, stupide, stupide et crétin (donc stupide.) Mais c'est assez marrant. Un truc comme ça, on ne peut qu'en rire, sous peine de se tirer une balle. Les gentils sont des crétins - avec un
Butler au sommet de la crétinerie. Idem pour les méchants-très-méchants, des
karatéka-nord-coréens-fourbes.
C'est pas trop la folie niveau mise en scène. Ça plagie les 2/3 de
Die Hard et ça évoque dans le même temps les merdouilles de
Steven du temps de
Piège... Les effets spéciaux font bien pitié, les acteurs aussi, mais au final, on s'emmerde pas trop. D'autant que c'est quand même bien violent. Pourri, crétin, mais rigolo.
La relation
gay-friendly entre
Banning et le
Président des United States of America, ça, c'était vraiment très très drôle. Osé, même.