Alors contexte : L'équipe 7 est arrivée à Suna avec Témari suite au message d'aide. Par contre, pas de combat avec Sasori et Deidera. Ces deux perso sont pratiquement absents. Et puis donc évidemment, Sasuke est mort.
Valaaa !

Chapitre I (plus bas)
SOMMAIRE ! A la recherche de gaara
Chapitre II : Réveille-toi
Chapitre III : Temari trouble Kakashi
Chapitre IV : Séquelles
Chapitre V : Une réunion tendue
Chapitre VI : méfiance
Chapitre VII : En route pour Ame
Chapitre VIII : Jalousie et méfiance
Chapitre IX : Attaque imprévue
Chapitre X : Disputes
Chapitre XI : Un charme dangereux
Chapitre XII : Il en restait une
Chapitre XIII : T'es qu'un boulet
Chapitre XIV : Dans le noir
Chapitre XV : L'équipe 7 en danger
Chapitre XVI : Sacrifiés
Chapitre XVII : Aveugle
Chapitre XVII : A l'aide!
Chapitre I
Pourquoi j’ai voulu être Kazekage
Le vent souleva doucement les quelques mèches blondes qui tombaient devant son visage. Des grains de sable flottèrent un moment dans l’air et passèrent devant ses yeux, semblables à des souvenirs douloureux qu’elle aurait préféré oublier. Appuyée sur la balustrade qui surplombait son village natal, le regard perdu dans le vague, elle songeait. Elle songeait à tous les événements qui s’étaient précipités ces quelques derniers jours. Ç’avait été si rapide qu’elle ne parvenait toujours pas à croire que ce fût autre chose qu’un songe. Mais hélas, ça n’en était pas un. Tout était bien arrivé.
Pourquoi ? Pourquoi maintenant alors que tout commençait à s’arranger ? La vie, qui lui avait paru d’un intérêt limité et teintée de couleur grise, s’était soudainement éclairée trois ans auparavant. Nouveaux amis, nouveaux sentiments, nouveau bonheur. Depuis, elle avait tout fait pour que cette lumière d’argent vienne en permanence baigner sa vie et celle des siens. Certes, ça n’avait pas toujours été facile. L’hostilité, la méfiance, les missions dangereuses, la mort des amis. Mais c’était le lot de tout ninja et elle ne s’en plaignait pas. Cela faisait parti de son identité. Qu’elle le veuille ou non, cela ne changerait pas. Jamais. Non, ce qu’elle regrettait, c’était le sort qui accablait sa famille, une fois de plus. Une fois de trop. Un père assassiné. Une mère décédée à son troisième accouchement. Un petit frère psychologiquement instable. Ç’avait été dur. Elle avait pleuré. Elle avait maudit son père et le démon de Gaara de tout son cœur. Mais elle avait tenu bon. Elle avait tout surmonté ; mais pas pour elle. Non. Aujourd’hui, elle réalisait que la volonté dont elle avait fait preuve, tout ce qu’elle avait accompli, avait en majeure partie eu pour but de protéger ses frères. Ses deux frères. Elle les avait aimé et les aimait autant l’un que l’autre. Elle avait voulu en quelques sortes remplacer leur mère. Même si elle savait pertinemment qu’ils n’en avaient pas besoin. Ils étaient tous les deux assez forts pour se protéger eux-mêmes. Mais aujourd’hui… Aujourd’hui, c’était différent. L’un était dans un état critique et l’autre… L’autre venait d’être kidnappé. Par l’Akatsuki.
Gaara…
Elle serra les dents de toutes ses forces et ferma les yeux mais une larme perla malgré tout sur sa joue gauche. C’était tellement injuste ! Gaara avait déjà tellement souffert. Il s’était battu avec tant d’acharnement pour devenir Kazekage. Elle regarda autour d’elle et réalisa qu’elle se trouvait à l’endroit même où, le jour de la cérémonie d’investiture, Gaara s’était adressé aux habitants pour la première fois.
- Gaara ? C’est l’heure.
Le jeune homme se retourna et hocha la tête.
- Je viens.
- Tu es sûr que ça ira ? Je… Avec Témari, on t’a préparé un discours… si tu veux…
- Merci Kankuro. Mais ce n’est pas la peine. Je veux qu’ils sentent que ça vient du cœur.
Et sans un mot de plus, il se dirigea vers l’esplanade. Le visage levé vers celui qui allait être leur nouveau maître, la foule attendait. Sans aucune appréhension, Gaara s’avança.
- Je sais ce que vous pensez, commença-t-il. Je le sais et le comprends. Vous n’êtes pas les seuls à être effrayés par ce qui se cache en moi. Je le suis tout autant, voire plus. Mais je veux que vous sachiez une chose. Je n’ai pas décidé de devenir Kazekage pour transformer Suna en terrain de jeu pour Shukaku. Je l’ai décidé pour mettre ma force à votre service.
Il y eut une pause.
- Il y a longtemps, on m’a expliqué que la seule chose qui guérissait les blessures du cœur, c’était l’amour. Mais jusqu’à présent, le seul amour que je connaissais, c’était celui que je me portais. Je croyais que ce seul amour m’avait rendu invincible. Mais je me trompais. Aujourd’hui, j’ai enfin compris. J’ai compris que la force véritable se trouve dans l’acte d’aimer les autres. Et je veux faire de Suna un village fort, encore plus fort qu’il ne l’est en ce moment. Par conséquent, le jour où je pourrai voir, sur chacun de vos visages, le même amour que celui que je vous porte, ce jour-là, je saurai que les rêves peuvent se réaliser.
Derrière lui, Témari étreignit la main de Kankuro.
- Je suis conscient que je ne gagnerai pas votre confiance facilement. Mais je ferai ce qu’il faut. Et je tiens à adresser ce message à nos ennemis ou à tous ceux qui lèveront la main sur vous : s’ils veulent s’en prendre à mon peuple, ils devront d’abord s’en prendre à moi.
Et à partir de là, on n’avait plus rien entendu à part un tonnerre d’acclamations. Gaara se tourna alors vers son frère et sa sœur, et pour la première fois, un sourire illumina son visage.
Les applaudissements résonnaient encore aux oreilles de Témari tandis qu’elle contemplait avec tristesse les montagnes qui entouraient le village. Ç’avait probablement été le plus beau jour de Gaara. Jamais il n’avait été aussi heureux. Il s’était attelé à sa tâche de Kazekage avec ardeur et courage. Et peu à peu, tout le monde s’était mis à lui faire confiance. Pendant un an, il avait protégé Suna de telle sorte que nul ennemi ne s’était plus aventuré à l’intérieur de leurs frontières. Que se passerait-il maintenant qu’il n’était plus là ? Et reviendrait-il un jour ? Une deuxième larme roula sur sa joue.
- Témari-san ?
La jeune femme se retourna, essuyant furtivement ses pleurs. Sakura se tenait devant elle, le visage radieux.
- Kankuro est guéri. Tu peux aller le voir, il est réveillé.
Un soulagement intense explosa dans le cœur de Témari. Elle était si heureuse qu’elle éclata de rire. Elle se précipita vers Sakura et la serra dans ses bras.
- Merci, murmura-t-elle. Merci !
- Euh… de… de rien, répondit Sakura, prise au dépourvu.
A sa connaissance, Témari n’était pas quelqu’un de démonstratif mais les choses pouvaient rapidement basculer pour peu qu’on les y pousse. Témari lâcha Sakura, essuya ses yeux et sans plus regarder son amie, elle courut à la chambre de Kankuro. Elle déboula, telle une furie, dans la pièce blanche… et manqua de défaillir.
Dans ses draps teintés d’écarlate, l’œil vitreux, Kankuro baignait dans son sang. L’infirmier qui s’occupait de lui avait été littéralement cloué au mur avec deux katanas. Le sol était poisseux de sang. Face à Témari se tenait un homme vêtu d’un manteau noir et rouge. Il releva lentement la tête. La jeune femme ouvrit la bouche d’horreur. Un vertige s’empara d’elle.
- Toi ???
- Moi, sourit l’individu.
- Comment… ? Tu es mort !
L’homme éclata de rire.
- Crois-tu que j’aurais tué ton frère si c’était le cas ?
- P… p… pourquoi ?
- Pourquoi ? Pour te donner une leçon, Témari, répondit légèrement l’homme. Et je n’ai pas besoin de spécifier pourquoi, n’est-ce pas ? Tu le sais parfaitement.
Le visage de Témari ruisselait de larmes. Jamais elle n’avait éprouvé un désespoir aussi intense. Kankuro râla une dernière fois et ses yeux se fermèrent. Témari poussa un hurlement.
- NNNOONNN !!!!
Elle se précipita vers le lit de son frère et plaça ses doigts sous son pouls. Mais elle ne sentit rien. Rien. La panique et l’épouvante lui retournèrent l’estomac tandis qu’elle contemplait avec horreur le sang sur ses mains.
- Sakura ! Sakuraaaa !!!
Ses cris semblaient résonner dans le vide tandis que le sourire du « mort » s’élargissait. Personne ne venait. Seule. Du sang sur ses mains. Seule. La mort. Encore et encore. Un autre hurlement.
la suite bientôt ! euh... désolée pour ceux qui l'ont déjà lue
