Sang et cendres
Publié : mer. 07 déc. 2005, 21:23
Bon ben...
Aprés avoir longtemps clamé que je ne m'essaierai jamais à la fanfic, j'ai était traversée d'une brusque crise d'inspiration!
La preuve que ça peut arriver à tout le monde...
Et j'avais bien besoin de me changer les idées, ces temps-ci.
C'est ma toute premiére fanfic et j'ai fait de mon mieux...
Bien que je me sentes toute petite devant les fics de Jainas et Tayuya!
Pas grand chose à dire d'autre, donc dites moi ce que vous en pensez et ne me tappait pas trop fort!
Suite à certains changements, voici à présent la liste de tous les chapitres auquels vous pouvez accéder directement (Merci qui? MERCI KYDASH!!!!! ):
Sang et cendres
CH1: Un étrange visiteur
CH2 : Rouge sur blanc
CH3 : Retrouvailles entre vieux amis.
CH4 : Au clair de lune.
CH5 : Maître et serviteur.
CH6 : Espoir et désillusions.
CH7 : Départ.
CH8 : Sasuke Uchiha.
CH9 : Tensions.
CH10 : Rôdeurs.
CH11 : Perdu entre les ombres
CH12 : L’appel de la chasse.
CH13 : Hashika.
CH14 : Juste un jeu.
CH15 : Faire ses choix.
CH16 : Colère.
CH17 : Combats de fauves.
CH18 : Craintes.
CH19: Pauvre petite sotte
* * * * * * * * * * * *
Un étrange visiteur.
Un vent froid et coupant soufflait sur Konoha, glaçant les os des malchanceux qui avaient eu le malheur d’exciter l’hostilité de la très respectée et très redoutée 5éme, hostilité qui d’ailleurs n’était pas très difficile à éveiller : un mot malheureux, un commentaire mal placé, un retard injustifié et le pauvre shinobi se retrouvait bon pour la potence, ou du moins pour une garde solitaire aux portes de Konoha.
A l’heure la plus froide de la nuit, emmitouflé tant bien que mal dans un manteau blanchi par la neige, Hijo se sentait un âme de martyr.
Loin de lui l’idée de critiquer le sens de la justice de l’hokage, personne ne s’y risquerait de toute façon, pour aller s’encastrer dans le mur ? Merci bien !, mais sa faute était si minime, si légère… Jouer aux cartes pendant son service était certes formellement interdit et indigne d’un shinobi, mais le village n’avait jamais été aussi calme, leurs ennemis aussi discrets et Gemna avait été tellement insistant…
On avait plus d’une fois reproché à Hijo son manque de vivacité, et bien qu’à contrecœur il devait avouer que ce n’était pas des reproches entièrement imméritées. Il avait à peine eu le temps de se rendre compte de la situation : Gemna avait lâchement filé, escamotant l’argent gagné au passage et abandonnant le pauvre chuunin face à une furie hurlante et tempêtant. Et bien entendu tout le monde en rirait… Hijo baka ! Incapable de se dépêtrer ce genre situation, beaucoup trop lent, beaucoup trop bête !
Oui en vérité, Hijo était victime d’une honteuse injustice et il était, en plus de tout, fauché. Il était également de notoriété publique que Gemna trichait aux cartes.
Oh oui, on allait rire, on allait se moquer !
Chaque minute qui passait, à l’abris des portes sous le vent glacial, augmentait le ressentiment du ninja contre son hokage tyrannique et ses équipiers. Il était 3 heures du matin et il lui restait encore presque 1 heure à tuer avant la relève. Comme si quelqu’un allait se présenter au village à une telle heure ! C’est idiot ! Et j’ai l’air d’un idiot, planté là à ne rien faire… Je ne suis pas stupide, quoi qu’ils en disent, juste un peu lent…
Mais il était dit que ce jour là serait un jour de malchance. Hijo battit des paupières : à quelques mètres des portes, une silhouette humaine se dressait immobile. L’homme était arrivé aussi silencieusement qu’un chat et le chuunin n’aurais pu dire depuis combien de temps il se tenait là, à la limite de son champs de vision, à moitié dissimulé dans les ombres. Hijo était lent mais c’était un bon shinobi et il avait l’ouie fine, l’arrivée silencieuse du visiteur le troubla et l’inquiéta.
-Qui… Qui va là ? vous n’avez rien à faire par ici !
Un léger rire lui répondit et une voix s’éleva, rauque et un peu traînante :
- Hé bien, hé bien… Il semblerait que l’hospitalité envers les voyageurs ne soit plus une coutume de Konoha. Vous n’avez pas besoin de vous montrez si agressif…
- L’hospitalité n’a jamais été une coutume de Konoha ! Vous êtes aux portes d’un village militaire caché, nous n’avons pas pour habitude d’accueillir les rôdeurs et personne ne voyage seul à cette heure de la nuit ! que faites-vous ici ?
Un soupir…
- Je viens en ami et en invité. J’ai passé commande d’une mission d’escorte et je viens comme on m’a prié de le faire pour que l’on se charge de ma personne. Cela suffit-il ? Le temps est effroyable, vous savez, j’aimerez rentrer et trouver un endroit où me réchauffer…
Il faisait froid ? Ben tiens ! Hijo était bien placé pour le savoir ! La voix était raisonnable et calme mais le ninja ne pouvais se débarrasser d’une sensation d’inquiétude et de malaise, l’homme n’avait toujours pas daigné s’avancer et s’exposer aux lumières des portes.
- Les amis ne restent pas cachés dans les ombres. Je dois vous fouillez avant de vous laisser pénétrer dans le village, veuillez approcher.
Quelques pas rapides et l’étranger baissait les yeux sur le garde. Le visiteur était habillé d’un ample kimono blanc et d’un manteau de couleur sombre couvert de neige, il ne portait ni bandeau de ninja, ni armes, juste deux sacoches de cuir qui lui battaient les flancs. Ses longs cheveux noirs tombaient en partie sur ses épaules et étaient attachés en partie en une longue tresse qui lui descendait jusqu’en bas du dos. Il souriait chaleureusement. Alors comment expliquer le malaise soudain qui submergea soudain le ninja, accompagné d’une bouffée d’angoisse ? Peut-être était-ce du aux mouvements félins et gracieux de son interlocuteur, à l’impression de force brute qu’il dégageait, au regard glacé et scrutateur des yeux gris aux reflets d’acier qui l’observaient entre les mèches noires contrastant de façon frappante avec son sourire amical, ou peut-être tout simplement à l’aura meurtrière qui semblait l’entouré . Hijo sentit un frisson lui remonter la colonne vertébrale et sa gorge se dessécher légèrement. Je ne suis pas aveugle, non plus ! Cet homme n’est peut-être pas un ninja mais il ressemble à un guerrier et il est… bizarre, même moi je peux m’en rendre compte. Il n’a pourtant pas l’air hostile.
- Ah… Euh… Votre nom ?
- Meiyamoto Ohira.
Le nom ne lui disait rien, le visiteur ne devait pas habiter dans les environs.
Il jeta un coup d’œil dans les sacoches de l’inconnu mais n’y trouva qu’un amoncellement de rouleaux de parchemins et quelques provisions. Celui-ci le laissa faire sans un mot puis repris la parole :
- Quand pourrai-je parler à votre hokage ? J’aimerais régler avec elle quelques points délicats de la mission dont je suis le commanditaire. Le plus tôt sera le mieux.
- Il est 3 heures du matin et l’hokage est couchée depuis longtemps, vous allez devoir attendre 10 heures avant d’être reçu.
Son ton était plus sec et agressif qu’il n’aurait du l’être, mais il n’y pouvait rien si la présence de l’homme le rendait nerveux. L’autre arbora de nouveau un sourire aimable.
- J’en suis bien conscient, mais vous n’allez tout de même pas me laisser geler sur place en attendant le matin. N’y a-t-il pas un endroit où je pourrait terminer ma nuit au chaud ?
- Euh… Bien sur, un quartier est réservé aux invités et aux clients, le reste du village vous est interdit.
Si seulement il pouvait arrêter de me regarder comme ça… Et effacer ce foutu sourire de sa tronche ! Le décalage entre le regard étrange, glacé et le sourire rayonnant était trop troublant ; plus vite Hijo en serait débarrassé, mieux cela vaudrait.
- Bon ben… Allons-y alors. Et… Et… J’aurais l’air d’un paranoïaque et d’un imbécile à lui demander de passer devant, il n’a même pas d’arme… Et suivez moi, je vais vous montrez le chemin.
L’homme lui emboîta le pas et ils traversèrent en silence le village endormi, le quartier des visiteurs était à 5 minutes de marche à peine mais Hijo trouva le trajet remarquablement long. L’autre ne faisait absolument aucun bruit mais le ninja sentait ses yeux fixés sur sa nuque. Il se retourna une première fois et croisa un regard railleur, il s’empressa de continuer sa route en rougissant de gêne. Il a l’air de s’amuser le salaud… Et moi, j’ai l’air ridicule et nerveux comme un môme. Il sourit, je sens qu’il sourit !!! Non, ne te retournes pas ! Ne te retournes pas ! Mais quelle journée merdique ! Je n’ai pas méritais ça…
Le chuunin ne pu retenir un soupir de soulagement en arrivant au quartier réservé, il se retourna pour souhaiter le bonsoir à son compagnon et manqua de s’étrangler de stupeur. Meiyamoto Ohira avait disparu, aussi silencieux qu’un courant d’air.
Les visiteurs n’avaient pas le droit de se promener dans le village ! Et surtout pas en pleine nuit !
Hijo espèce de baka ! Baka ! Baka !!!!!
* * * * * * * * * * *
Quelques minutes plus tard, Meiyamoto Ohira posait un regard songeur sur le village qui s’étalait à ses pieds. Il se tenait accroupi sur la tête sculptée du 4éme hokage, un demi-sourire sur les lèvres. Quelle tranquillité ! Quel calme ! Quelle imprudence ! Et quel ennui…
Ca ? Un village de ninjas ? De guerriers ? Il laissa échapper un ricanement bref, puis inspira profondément : odeurs de nourriture, de pain chaud, de poussière de roche, d’hommes endormis… Ce village puait à plein nez la paix, la sécurité, le bien-être et la confiance ! Mais cela va changer, oh oui, cela va changer… J’y veillerai.
Il se redressa, rejetant la tête en arrière et la tournant vers l’horizon et du lointain lui parvinrent de bien plus douces senteurs : charognes, fumée, âcre et divin parfum des champs de batailles avant la venue des corbeaux. Meiyamoto ne pu retenir un rire de pure jouissance et d’anticipation.
- Sang et cendres…
* * * * * * * * * *
voilà, voilà...
Pas encore de personnages connus mais ça ne saurait tarder...
Euh... Commentaires?
[/u]
Aprés avoir longtemps clamé que je ne m'essaierai jamais à la fanfic, j'ai était traversée d'une brusque crise d'inspiration!
La preuve que ça peut arriver à tout le monde...
Et j'avais bien besoin de me changer les idées, ces temps-ci.
C'est ma toute premiére fanfic et j'ai fait de mon mieux...
Bien que je me sentes toute petite devant les fics de Jainas et Tayuya!
Pas grand chose à dire d'autre, donc dites moi ce que vous en pensez et ne me tappait pas trop fort!
Suite à certains changements, voici à présent la liste de tous les chapitres auquels vous pouvez accéder directement (Merci qui? MERCI KYDASH!!!!! ):
Sang et cendres
CH1: Un étrange visiteur
CH2 : Rouge sur blanc
CH3 : Retrouvailles entre vieux amis.
CH4 : Au clair de lune.
CH5 : Maître et serviteur.
CH6 : Espoir et désillusions.
CH7 : Départ.
CH8 : Sasuke Uchiha.
CH9 : Tensions.
CH10 : Rôdeurs.
CH11 : Perdu entre les ombres
CH12 : L’appel de la chasse.
CH13 : Hashika.
CH14 : Juste un jeu.
CH15 : Faire ses choix.
CH16 : Colère.
CH17 : Combats de fauves.
CH18 : Craintes.
CH19: Pauvre petite sotte
* * * * * * * * * * * *
Un étrange visiteur.
Un vent froid et coupant soufflait sur Konoha, glaçant les os des malchanceux qui avaient eu le malheur d’exciter l’hostilité de la très respectée et très redoutée 5éme, hostilité qui d’ailleurs n’était pas très difficile à éveiller : un mot malheureux, un commentaire mal placé, un retard injustifié et le pauvre shinobi se retrouvait bon pour la potence, ou du moins pour une garde solitaire aux portes de Konoha.
A l’heure la plus froide de la nuit, emmitouflé tant bien que mal dans un manteau blanchi par la neige, Hijo se sentait un âme de martyr.
Loin de lui l’idée de critiquer le sens de la justice de l’hokage, personne ne s’y risquerait de toute façon, pour aller s’encastrer dans le mur ? Merci bien !, mais sa faute était si minime, si légère… Jouer aux cartes pendant son service était certes formellement interdit et indigne d’un shinobi, mais le village n’avait jamais été aussi calme, leurs ennemis aussi discrets et Gemna avait été tellement insistant…
On avait plus d’une fois reproché à Hijo son manque de vivacité, et bien qu’à contrecœur il devait avouer que ce n’était pas des reproches entièrement imméritées. Il avait à peine eu le temps de se rendre compte de la situation : Gemna avait lâchement filé, escamotant l’argent gagné au passage et abandonnant le pauvre chuunin face à une furie hurlante et tempêtant. Et bien entendu tout le monde en rirait… Hijo baka ! Incapable de se dépêtrer ce genre situation, beaucoup trop lent, beaucoup trop bête !
Oui en vérité, Hijo était victime d’une honteuse injustice et il était, en plus de tout, fauché. Il était également de notoriété publique que Gemna trichait aux cartes.
Oh oui, on allait rire, on allait se moquer !
Chaque minute qui passait, à l’abris des portes sous le vent glacial, augmentait le ressentiment du ninja contre son hokage tyrannique et ses équipiers. Il était 3 heures du matin et il lui restait encore presque 1 heure à tuer avant la relève. Comme si quelqu’un allait se présenter au village à une telle heure ! C’est idiot ! Et j’ai l’air d’un idiot, planté là à ne rien faire… Je ne suis pas stupide, quoi qu’ils en disent, juste un peu lent…
Mais il était dit que ce jour là serait un jour de malchance. Hijo battit des paupières : à quelques mètres des portes, une silhouette humaine se dressait immobile. L’homme était arrivé aussi silencieusement qu’un chat et le chuunin n’aurais pu dire depuis combien de temps il se tenait là, à la limite de son champs de vision, à moitié dissimulé dans les ombres. Hijo était lent mais c’était un bon shinobi et il avait l’ouie fine, l’arrivée silencieuse du visiteur le troubla et l’inquiéta.
-Qui… Qui va là ? vous n’avez rien à faire par ici !
Un léger rire lui répondit et une voix s’éleva, rauque et un peu traînante :
- Hé bien, hé bien… Il semblerait que l’hospitalité envers les voyageurs ne soit plus une coutume de Konoha. Vous n’avez pas besoin de vous montrez si agressif…
- L’hospitalité n’a jamais été une coutume de Konoha ! Vous êtes aux portes d’un village militaire caché, nous n’avons pas pour habitude d’accueillir les rôdeurs et personne ne voyage seul à cette heure de la nuit ! que faites-vous ici ?
Un soupir…
- Je viens en ami et en invité. J’ai passé commande d’une mission d’escorte et je viens comme on m’a prié de le faire pour que l’on se charge de ma personne. Cela suffit-il ? Le temps est effroyable, vous savez, j’aimerez rentrer et trouver un endroit où me réchauffer…
Il faisait froid ? Ben tiens ! Hijo était bien placé pour le savoir ! La voix était raisonnable et calme mais le ninja ne pouvais se débarrasser d’une sensation d’inquiétude et de malaise, l’homme n’avait toujours pas daigné s’avancer et s’exposer aux lumières des portes.
- Les amis ne restent pas cachés dans les ombres. Je dois vous fouillez avant de vous laisser pénétrer dans le village, veuillez approcher.
Quelques pas rapides et l’étranger baissait les yeux sur le garde. Le visiteur était habillé d’un ample kimono blanc et d’un manteau de couleur sombre couvert de neige, il ne portait ni bandeau de ninja, ni armes, juste deux sacoches de cuir qui lui battaient les flancs. Ses longs cheveux noirs tombaient en partie sur ses épaules et étaient attachés en partie en une longue tresse qui lui descendait jusqu’en bas du dos. Il souriait chaleureusement. Alors comment expliquer le malaise soudain qui submergea soudain le ninja, accompagné d’une bouffée d’angoisse ? Peut-être était-ce du aux mouvements félins et gracieux de son interlocuteur, à l’impression de force brute qu’il dégageait, au regard glacé et scrutateur des yeux gris aux reflets d’acier qui l’observaient entre les mèches noires contrastant de façon frappante avec son sourire amical, ou peut-être tout simplement à l’aura meurtrière qui semblait l’entouré . Hijo sentit un frisson lui remonter la colonne vertébrale et sa gorge se dessécher légèrement. Je ne suis pas aveugle, non plus ! Cet homme n’est peut-être pas un ninja mais il ressemble à un guerrier et il est… bizarre, même moi je peux m’en rendre compte. Il n’a pourtant pas l’air hostile.
- Ah… Euh… Votre nom ?
- Meiyamoto Ohira.
Le nom ne lui disait rien, le visiteur ne devait pas habiter dans les environs.
Il jeta un coup d’œil dans les sacoches de l’inconnu mais n’y trouva qu’un amoncellement de rouleaux de parchemins et quelques provisions. Celui-ci le laissa faire sans un mot puis repris la parole :
- Quand pourrai-je parler à votre hokage ? J’aimerais régler avec elle quelques points délicats de la mission dont je suis le commanditaire. Le plus tôt sera le mieux.
- Il est 3 heures du matin et l’hokage est couchée depuis longtemps, vous allez devoir attendre 10 heures avant d’être reçu.
Son ton était plus sec et agressif qu’il n’aurait du l’être, mais il n’y pouvait rien si la présence de l’homme le rendait nerveux. L’autre arbora de nouveau un sourire aimable.
- J’en suis bien conscient, mais vous n’allez tout de même pas me laisser geler sur place en attendant le matin. N’y a-t-il pas un endroit où je pourrait terminer ma nuit au chaud ?
- Euh… Bien sur, un quartier est réservé aux invités et aux clients, le reste du village vous est interdit.
Si seulement il pouvait arrêter de me regarder comme ça… Et effacer ce foutu sourire de sa tronche ! Le décalage entre le regard étrange, glacé et le sourire rayonnant était trop troublant ; plus vite Hijo en serait débarrassé, mieux cela vaudrait.
- Bon ben… Allons-y alors. Et… Et… J’aurais l’air d’un paranoïaque et d’un imbécile à lui demander de passer devant, il n’a même pas d’arme… Et suivez moi, je vais vous montrez le chemin.
L’homme lui emboîta le pas et ils traversèrent en silence le village endormi, le quartier des visiteurs était à 5 minutes de marche à peine mais Hijo trouva le trajet remarquablement long. L’autre ne faisait absolument aucun bruit mais le ninja sentait ses yeux fixés sur sa nuque. Il se retourna une première fois et croisa un regard railleur, il s’empressa de continuer sa route en rougissant de gêne. Il a l’air de s’amuser le salaud… Et moi, j’ai l’air ridicule et nerveux comme un môme. Il sourit, je sens qu’il sourit !!! Non, ne te retournes pas ! Ne te retournes pas ! Mais quelle journée merdique ! Je n’ai pas méritais ça…
Le chuunin ne pu retenir un soupir de soulagement en arrivant au quartier réservé, il se retourna pour souhaiter le bonsoir à son compagnon et manqua de s’étrangler de stupeur. Meiyamoto Ohira avait disparu, aussi silencieux qu’un courant d’air.
Les visiteurs n’avaient pas le droit de se promener dans le village ! Et surtout pas en pleine nuit !
Hijo espèce de baka ! Baka ! Baka !!!!!
* * * * * * * * * * *
Quelques minutes plus tard, Meiyamoto Ohira posait un regard songeur sur le village qui s’étalait à ses pieds. Il se tenait accroupi sur la tête sculptée du 4éme hokage, un demi-sourire sur les lèvres. Quelle tranquillité ! Quel calme ! Quelle imprudence ! Et quel ennui…
Ca ? Un village de ninjas ? De guerriers ? Il laissa échapper un ricanement bref, puis inspira profondément : odeurs de nourriture, de pain chaud, de poussière de roche, d’hommes endormis… Ce village puait à plein nez la paix, la sécurité, le bien-être et la confiance ! Mais cela va changer, oh oui, cela va changer… J’y veillerai.
Il se redressa, rejetant la tête en arrière et la tournant vers l’horizon et du lointain lui parvinrent de bien plus douces senteurs : charognes, fumée, âcre et divin parfum des champs de batailles avant la venue des corbeaux. Meiyamoto ne pu retenir un rire de pure jouissance et d’anticipation.
- Sang et cendres…
* * * * * * * * * *
voilà, voilà...
Pas encore de personnages connus mais ça ne saurait tarder...
Euh... Commentaires?
[/u]